L’Algérie a exhorté, aujourd’hui, depuis la capitale éthiopienne Addis-Abeba, les parties libyennes, à saisir l’opportunité de la tenue de la Conférence nationale de réconciliation à Sirte, en avril prochain, et à l’exploiter «pour renforcer l’unité entre les fils et filles de la Libye, unie et indivisible».
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, dans son discours sur le point relatif au rapport du Comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise en Libye, a affirmé que l’Algérie «encourage les parties libyennes et les exhorte, à s’engager activement, dans les efforts internationaux visant, à créer les conditions nécessaires à l’organisation d’élections, comme solution permanente et durable à la crise prolongée dans ce pays frère et cher pour nous».
Attaf, au nom du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a adressé «ses sincères remerciements et éloges, au président Denis Sassou Nguesso, pour ses efforts inlassables à la tête du Comité de haut niveau de l’Union africaine, en faveur de la réconciliation entre les fils et filles de l’État libyen frère».
Il a ajouté, qu’il était «optimiste de voir ces efforts couronnés de succès», peu de temps avant le début des travaux de la 37e session ordinaire du Sommet des chefs d’État et de Gouvernement de l’Union africaine, avec l’accord des parties libyennes, sur la tenue de la Conférence nationale de réconciliation à Sirte, en avril prochain.
En conclusion, Attaf a réitéré l’engagement de l’Algérie, en faveur de «la nécessité de mettre fin aux ingérences étrangères», et a appelé «les parties étrangères, à retirer leurs mains de la Libye, afin de permettre aux efforts africains et internationaux, conjoints, de travailler ensemble pour atteindre l’objectif suprême, consistant à ouvrir un nouveau chapitre de sécurité, de stabilité, de sérénité et de prospérité, pour la Libye, pays frère».