Le directeur général de l’Administration pénitentiaire et de réinsertion, Saïd Zreb, a affirmé, ce lundi à Alger, que les moyens déployés par l’État, pour réformer le secteur pénitentiaire, ont fait de l’expérience algérienne, un «pionnier» dans l’amélioration des conditions de détention, et l’accompagnement des détenus, dans leur réinsertion sociale.
Lors d’une Conférence sur «la contribution de la société civile dans l’accompagnement des détenus», Zreb a souligné, que l’Algérie avait réalisé «d’énormes progrès, au cours des dernières années, dans le domaine de la réforme pénitentiaire, grâce aux ressources humaines et matérielles, mobilisées pour améliorer les conditions de détention», ce qui a rendu son expérience, «pionnière dans le domaine».
Il a rappelé, à cette occasion, que l’Algérie avait entrepris, ces dernières années, «une révision de la législation et la construction d’Institutions pénitentiaires, conformes aux normes internationales», tout en veillant, à «garantir des soins de santé, un soutien psychologique et une assistance sociale, aux détenus».
Le responsable a également mentionné, que la coopération avec le Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), et le Bureau MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), de l’Organisation internationale pour la réforme pénale (PRI), avait permis d’examiner «les expériences avancées, en matière de gestion des prisons».
Dans le même temps, Zreb a souligné «le rôle des associations, dans l’accompagnement des détenus et leur réintégration dans la société, et sur le marché du travail, en particulier après l’expiration de leur peine», notant qu’au cours de l’année écoulée, en collaboration avec les associations, «pas moins de 1 431 activités ont été organisées, y compris des sessions de formation professionnelle et sportive, ainsi que des campagnes de sensibilisation, sur les divers risques des fléaux sociaux».
De son côté, la représentante résidente du Programme des Nations-unies pour le développement (PNUD), en Algérie, Blerta Aliko, a souligné l’importance «de l’implication des acteurs de la société civile, dans l’accompagnement des détenus, en particulier après l’expiration de leur peine, et de les aider à s’intégrer, socialement et professionnellement».
Elle a souligné à cet égard, que dans le cadre du partenariat avec l’Administration pénitentiaire, et de nombreux autres secteurs, «plusieurs sessions de formation ont été organisées, à l’intention des Associations, nationales et locales, sur la lutte contre l’extrémisme violent, et la réinsertion des détenus».
Pour sa part, la directrice régionale Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), de l’Organisation internationale pour la réforme pénale (PRI), Taghreed Jaber, a estimé que le modèle algérien de partenariat entre l’Administration pénitentiaire et la société civile, était «motivant» pour les pays arabes.
Quant au commandant général des SMA, Abderrahmane Hamzaoui, il a souligné dans son intervention, que la coopération avec l’Administration pénitentiaire, depuis plus de 20 ans, a permis de «réaliser, pas moins de 300 actions de sensibilisation, à l’intérieur des établissements pénitentiaires».
La Déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Cherfi, qui a également participé à la conférence, a présenté un exposé, sur les activités de l’organisation et les résultats de son partenariat, avec des organisations de la société civile, soulignant que «plus de 400 associations, actives dans la promotion des droits de l’enfant en Algérie».
Quant à l’ambassadrice du Royaume des Pays-Bas à Alger, Janna Van Der Velde, elle a salué «le rôle joué par la communauté civile, dans l’accompagnement des détenus, en vue de leur réinsertion dans la vie sociale», louant «le travail effectué par l’Administration pénitentiaire algérienne, en collaboration avec les Organisations, régionales et internationales, dans ce domaine».