Les cours du pétrole ont amorcé une baisse, lors des échanges matinaux de lundi, en raison de la diminution des tensions au Moyen-Orient, suite à l’annonce par Israël, de la cessation de ses attaques contre la bande de Ghaza. Parallèlement, le recul du dollar américain a encouragé le commerce pétrolier, limitant ainsi de nouvelles baisses des prix du baril. A 10h20 heure locale, (07h20 GMT), le baril de brut Brent, référence internationale, s’est négocié à 81,85 dollars, enregistrant une baisse de 0,41 %, par rapport au cours de clôture de vendredi, fixé à 82,19 dollars le baril. Quant au baril américain de référence West Texas Intermediate (WTI), il s’est échangé à 76,52 dollars le baril, enregistrant également une baisse de 0,41 %, par rapport à la clôture de vendredi, à 76,84 dollars le baril.
La semaine a débuté avec une tendance à la baisse sur les marchés pétroliers, suite à l’annonce de la fin des frappes sionistes contre le Sud de la bande de Ghaza. Malgré cela, les risques demeurent élevés, pour les navires traversant la mer Rouge, ce qui soutient les prix du pétrole. Les Houthis, au Yémen, ont menacé d’étendre leurs activités contre Israël, en cas d’escalade du conflit par l’occupation sioniste à Rafah, dans le Sud de la bande de Ghaza. Les Etats-Unis ont également mené, samedi dernier, des «frappes d’autodéfense» contre les Houthis au Yémen, selon le Commandement central américain (CENTCOM), contribuant ainsi, à maintenir une certaine tension.
Par ailleurs, le recul du dollar américain, qui influence le marché pétrolier, a rendu l’achat de pétrole, moins coûteux pour les achats en devises étrangères, autres que le dollar.
Les investisseurs attendent, avec impatience, les données sur l’inflation aux Etats-Unis, prévues pour, mardi, les prévisions sur l’état des réserves américaines de brut, qui seront publiées par l’American Petroleum Institute ce soir, et les données réelles, sur l’état de ces mêmes réserves, qui seront publiées par l’Energy Information Administration aux Etats-Unis, demain, mercredi.