Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a reçu, ce dimanche au siège de la présidence de la République, le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Cherif, et le président du Front el Moustakbal, Fateh Boutbig, à la demande de ces derniers, indique un communiqué de la présidence de la République.
À la conclusion de l’audience, Boutbig a exprimé avoir attentivement pris note, lors de sa rencontre avec le Président, «du niveau des réformes en cours en Algérie, visant à promouvoir la paix, la sécurité et la sérénité». Il a ajouté, que ces réformes «ont su gagner la confiance du peuple algérien, envers le programme du président de la République, se matérialisant chaque jour davantage, au sein de la nouvelle Algérie».
Après avoir mis en avant l’importance de ces réformes, le président du Front el Moustakbal «s’est réjoui des progrès accomplis par l’Algérie aujourd’hui, dans sa quête de construction d’une Algérie nouvelle, qui honore son passé, tout en valorisant les réalisations actuelles, dans une perspective tournée vers l’avenir».
Il a également exprimé sa «fierté, face aux positions stables et honorables de l’État algérien sur la scène internationale, ainsi que devant la dynamique diplomatique en cours en Algérie, démontrant ainsi sa capacité à retrouver sa position légitime, sur la scène mondiale».
Boutbig a souligné «l’importance des réformes, de la préservation de la stabilité et de la continuité au service de la Patrie et de ses intérêts supérieurs, pour lesquels les chouhada et les moudjahidine, ont sacrifié leurs vies». Il a assuré, que son parti soutiendrait «pleinement, le processus de réformes», tout en restant «profondément attaché à l’Histoire, au présent et à l’avenir de l’Algérie».
De son coté, le chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abdelali Hassani Cherif, a exprimé sa gratitude au président de la République, pour l’accueil qui lui a été réservé, indiquant que «cette réunion s’inscrit dans le cadre du renforcement des consultations permanentes, et de la communication continue, afin de préserver et de protéger l’Algérie, face aux défis actuels».
Cette réunion, comme l’a expliqué Hassani, a abordé «de nombreuses questions nationales, liées à la sphère économique et sociale», ainsi que «des questions liées à la situation internationale, notamment la question palestinienne et les divers moyens adoptés par l’Algérie, dans son importante activité diplomatique, à travers sa position en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité des Nations-unies».
Dans un contexte connexe, la discussion, comme il l’a ajouté, a également porté sur d’autres dossiers, «liées aux transformations et aux évolutions majeures, observées dans la région du Sahel, et leurs effets sur la stabilité de l’Afrique, dans son ensemble».
Dans ce contexte, il a été mentionné que ces questions «ont leur profondeur liée à notre sécurité nationale, et à la stabilité de notre pays», mettant en avant le rôle de l’Algérie, en tant que pays «qui a été et reste vigilant quant à la sécurité, la stabilité et le développement sur le Continent africain».