L’UNRWA a mis en garde contre les conséquences dévastatrices d’une nouvelle opération militaire sioniste à Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza. Philippe Lazzarini, le commissaire général de l’UNRWA, a affirmé que la situation humanitaire à Rafah «se détériore rapidement».
Avant le début de l’agression de l’armée sioniste le 7 octobre dernier, la population du gouvernorat de Rafah était estimée à «environ 250.000 personnes, mais elle a depuis augmenté à 1,4 million en raison du déplacement forcé d’habitants d’autres zones de la bande de Ghaza».
Les bombardements de l’armée sioniste se poursuivent et entravent l’acheminement de l’aide humanitaire vers le centre et le nord de la bande de Ghaza.
De plus, une invasion terrestre sioniste a atteint le gouvernorat de Khan Younis, au sud de l’enclave. Les personnes déplacées sont contraintes de dormir à la belle étoile ou dans des centres d’hébergement temporaires, confrontées à des pénuries d’eau et de nourriture.
Lazzarini a prévenu que «toute opération militaire majeure dans cette région ne fera qu’aggraver la tragédie déjà en cours». Il a également exprimé sa préoccupation face aux raids aériens de l’aviation sioniste près du siège de l’UNRWA à Rafah, qui ont exacerbé les tensions et la peur parmi les civils. «Je ne sais pas combien de temps nous pourrons travailler dans un environnement aussi dangereux», a-t-il souligné.