Les marchés pétroliers ont connu une augmentation significative cette semaine avec une hausse de plus de 5 % des cours du pétrole au cours de la semaine se terminant le 9 février. Cette montée des prix est attribuée à l’escalade des tensions au Moyen-Orient, alimentant les craintes de perturbations dans les approvisionnements en pétrole.
Le prix du baril de brut Brent, référence internationale, a atteint vendredi dernier 81,52 dollars à 14h58 GMT, enregistrant ainsi une hausse de plus de 5,4 % par rapport à la clôture de la semaine précédente, qui était de 77,33 dollars. De même, le baril de pétrole brut de référence américain West Texas Intermediate (WTI) a également augmenté, atteignant 76,19 dollars le baril le même jour, soit une hausse d’environ 5,4 % par rapport à la semaine précédente.
Cette hausse des prix a été initiée en début de semaine par les tensions croissantes au Moyen-Orient, notamment les frappes aériennes américaines contre des groupes soutenus par l’Iran. Les Etats-Unis ont mené des frappes contre la Force Al-Qods, une unité d’élite du corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) d’Iran, et contre des milices soutenues par l’Iran en Irak et en Syrie. De plus, la visite du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken au Moyen-Orient pour tenter de négocier un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza a suscité des inquiétudes quant à la stabilité de l’approvisionnement en pétrole. Cependant, les craintes de perturbations ont été tempérées par les perspectives de production révisées de l’Energy Information Administration (EIA) des Etats-Unis, qui ont indiqué une offre suffisante pour le premier trimestre de l’année.
Néanmoins, les cours du pétrole ont de nouveau augmenté plus tard dans la semaine, alors que l’entité sioniste rejetait la proposition d’un cessez-le-feu et poursuivait ses attaques dans la bande de Ghaza. Cette situation a ravivé les craintes de perturbations dans les approvisionnements en pétrole, entraînant une nouvelle hausse des prix.
L’entité sioniste a intensifié ses frappes aériennes sur la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, qui abrite une importante population de déplacés palestiniens, malgré les avertissements des Etats-Unis concernant les conséquences désastreuses de cette escalade.