L’Algérie, qui a joué juste après l’indépendance, un rôle d’acteur engagé au service des causes justes et des mouvements de libération dans le Tiers-monde, continue de peser de son poids, sur le chemin de la promotion de la paix, sur les plans, régional et international.
En effet, fidèle à son histoire et à ses engagements, l’Algérie demeure attachée à l’approfondissement de ses relations amicales, avec ses partenaires dans le monde. De même, l’Etat algérien s’est toujours tenu aux côtés des peuples encore opprimés, dans leur lutte pour la satisfaction de leurs droits fondamentaux.
A cet égard, l’Algérie poursuivra son soutien, à la lutte du peuple palestinien, pour l’édification de son Etat indépendant, et à la juste cause du peuple du Sahara occidental, pour l’exercice de son droit inaliénable à l’autodétermination, conformément aux résolutions de la légalité internationale.
Il faut souligner, par ailleurs, que le renforcement de l’action diplomatique, en privilégiant une démarche fidèle aux fondements de l’Etat algérien, à savoir, la voie du dialogue pour le règlement des conflits et crises régionaux, a été le cheval de bataille du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, depuis son accession à la magistrature suprême du pays.
L’Algérie s’est résolument engagée, depuis son indépendance, en faveur de la paix et de la sécurité
Contacté, par nos soins, le politologue Mustapha Heddam est affirmatif, quant au rôle de l’Algérie, dans la résolution des conflits par la voie du dialogue, sans ingérence dans les affaires internes
En effet, pour notre interlocuteur, «l’Algérie s’est résolument engagée, depuis son indépendance, en faveur de la paix et de la sécurité, aux plans régional et international, prônant la non-ingérence dans les affaires internes des Etats, le règlement pacifique des conflits, des crises et des différends, l’établissement de relations de bon voisinage et de coopération avec tous les Etats des régions, auxquelles elle appartient».
Et d’ajouter à ce sujet : «Cet engagement est également guidé, par son respect pour les principes et objectifs énoncés dans la Charte de l’Organisation des Nations-unies et celle de l’Union africaine, auxquels l’Algérie adhère entièrement.»
Abordant la question sous le prisme de la clarté, Mustapha Heddam, n’est pas allé avec le dos de la cuillère, pour rappeler que «ces positions constantes, qui constituent la matrice de la doctrine algérienne, découlent de ses principes immuables, qu’elle a toujours plaidés et défendus, comme l’a affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans son discours sur la paix et la sécurité en Afrique, lors de la 10e session de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine, tenue à Addis-Abeba, en février 2023».
Et de rappeler à ce sujet, que «forte de son expérience en matière de règlement des conflits et de médiation, l’Algérie a mené plusieurs médiations au Mali, pour ramener la paix, la sécurité et la stabilité dans ce pays, et préserver ainsi son unité et son indépendance, notamment avec la conclusion de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali, conclu à Alger en 2015, dans le cadre de la médiation internationale. Sur le plan arabe, l’Algérie a réuni les différentes factions palestiniennes, pour réaliser l’unité d’action des Palestiniens, dans leur lutte pour l’établissement de leur Etat indépendant, lors du Sommet de la Ligue des Etats arabes, tenu à Alger, au mois de novembre 2022».
L’Algérie, de par sa position stratégique, est un acteur incontournable, aux niveaux régional et international
Interrogé sur le rôle de l’Algérie dans la résolution des conflits, par la voie du dialogue, notre interlocuteur a estimé, que «l’Algérie, de par sa position stratégique, est un acteur incontournable, aux niveaux régional et international, en matière d’instauration de la sécurité et de la stabilité, en particulier dans les pays voisins», rappelant «ses efforts diplomatiques inlassables, pour résoudre diverses questions épineuses, mais aussi, à travers ses aides aux pays frères et amis, consacrant ainsi le principe de bon voisinage».
Et d’ajouter : «L’expertise de l’Algérie, en matière de médiation et de facilitation dans la résolution des conflits, lui permet de continuer à jouer encore ce rôle en ce XXIe siècle, marqué par l’émergence de nouveaux conflits.»
C’est ainsi que pour le politologue Heddam, «la médiation algérienne a, de tout temps, été d’un apport déterminant, particulièrement dans le Continent africain, où sa voix est plus qu’écoutée et respectée», avant de conclure à ce sujet : «Le non-alignement de l’Algérie, et sa neutralité légendaire, sont le secret du succès, à chaque fois, des efforts de la médiation algérienne.»
L’Algérie a toujours répondu présente, à tous les peuples qui en appelaient à la solidarité
L’avis de l’expert en questions internationales, M’hand Berkouk, va dans le même sens, dès lors que, selon lui, «l’implication de l’Algérie, dans la promotion de la paix et le règlement des conflits, est, à chaque fois, appréciée». «Une implication qui s’est confirmée d’ailleurs, à travers une politique étrangère offensive, pas seulement sur le Continent africain, même si ce dernier a été le terrain privilégié d’application des principes défendus par la Diplomatie algérienne. Ainsi, le droit des peuples à l’autodétermination et au développement, la lutte pour une communauté internationale plus équitable, et un ordre économique plus juste, ont porté au firmament, la voix de l’Algérie, dont l’audience a débordé le Continent noir», a-t-il d’emblée indiqué.
Et de poursuivre : «Au passé comme au présent, l’Algérie a toujours répondu présente, à tous les peuples qui en appelaient à la solidarité.» «Très écoutée, la Diplomatie algérienne a le pouvoir, de transcender les divergences qui peuvent naturellement, surgir entre enfants d’un seul peuple, ou dans les relations entre Etats et ce, en mettant en avant, la nécessité d’observer, en toutes circonstances, la neutralité, les principes de bon voisinage, de non ingérence dans les affaires internes des Etats et du respect de leur souveraineté nationale», a-t-il souligné
L’Algérie, un pays nodal de l’ONU, depuis plus de 60 ans
C’est ainsi, que pour notre interlocuteur, «l’Algérie, à travers son président de la République, Abdelmadjid Tebboune, est une voix de sagesse, qui doit être écoutée avec attention et sans aprioris, car à travers ses positions immuables, ses propositions mûries et ses actions diplomatiques reconnues, elle apporte une vision de neutralité et de détachement, nécessaires à toute prise de décision efficace». «Car elle est l’un des principaux porte-parole des pays non-alignés, de l’Afrique et des pays du Sud», a-t-il souligné.
Etayant son argumentaire, l’expert en questions internationales, M’hand Berkouk, estime, qu’«en matière de paix et de sécurité internationale, l’Algérie a maintenu une position claire, en faveur du multilatéralisme et de la résolution des conflits, par les voies non-violentes, diplomatiques, et sans ingérence des forces étrangères». «Elle a prouvé que sa lecture des crises politiques et sécuritaires, est la plus sage et la moins dommageable», a-t-il souligné.
Et de poursuivre en indiquant, que «par ses positions constantes et réfléchies, l’Algérie prouve qu’elle est un élément nodal de l’ONU, depuis plus de 60 ans, que l’Institution internationale devrait écouter avec attention, si elle veut maintenir son rôle de garant de la stabilité mondiale». «Une voix que les membres de l’ONU entendent, depuis le 1er janvier dernier, à la faveur de l’élection de l’Algérie, en qualité de membre non-permanent du Conseil de sécurité», a-t-il conclu.