Les pouvoirs publics anticipent le mois de Ramadhan. Pour éviter la hantise des pénuries et l’instabilité des prix, une série de mesures a été prise.
«Dans le cadre des préparatifs pour le mois de Ramadhan, plusieurs réunions ont été organisées conjointement, avec les services du ministère de l’Agriculture et du Développement rural et du ministère de l’Industrie, pour examiner les modalités qui ont pour objectif, de répondre aux besoins de la population, notamment pour le mois de Ramadan», a indiqué, mercredi, sur les ondes de la Radio nationale, Ahmed Mokrani, directeur de l’Organisation des marchés, des activités commerciales et des professions réglementées, au ministère du Commerce.
Le même responsable a confirmé, «la disponibilité, en grandes quantités, des produits alimentaires de large consommation, durant le prochain mois de Ramadhan, ce qui permettra, d’éviter toute perturbation dans l’approvisionnement des marchés, en ce mois sacré et ce, grâce au travail du Comité tripartite, présidé par le ministre du Commerce et composé des secrétaires généraux des secteurs, agricole et industriel, qui a permis de prendre des mesures proactives, permettant de contrôler le marché et de suivre les itinéraires de stockage».
Augmentation des quotas de production de semoule, de 20 %
Le même responsable n’a pas manqué de souligner, par ailleurs, que «les services du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, ont commencé à préparer le mois sacré, en coordination avec toutes les parties impliquées, que ce soit les départements ministériels concernés, tels que ceux de l’agriculture et de l’industrie, et tous les bureaux chargés du contrôle et de la distribution, en plus des acteurs impliqués, dans le processus de production, y compris les opérateurs économiques et les associations de protection des consommateurs».
«En raison des fluctuations observées dans la semoule dans certaines wilayas, il a été décidé d’augmenter les quotas des usines de semoule, de 20% de la capacité de production, à 60%, au lieu de 40%. Il en va de même, pour les produits de première nécessité, tels que le sucre et l’huile», a-t-il ajouté.
106.000 tonnes de pommes de terre stockées
Quant aux produits agricoles de grande consommation, tels que la pommes de terre, l’oignon et l’ail, l’invité de la Radio nationale a confirmé, que «le ministère du Commerce travaille, actuellement, en coordination avec celui de l’Agriculture, pour contrôler le marché des produits agricoles de grande consommation, puisque 106.000 tonnes de pommes de terre ont été stockées, pour éviter la pénurie, ou les prix élevés, en plus du stockage de 30.000 tonnes d’oignons secs, et environ 10.000 tonnes d’ail».
Concernant la viande, le même responsable a indiqué, que des licences ont été accordées, à 59 importateurs et plus de 111.000 tonnes, devraient être importées, au cours du mois sacré.
Augmentation de la production de lait en sachet, à 21.000 tonnes
Aussi, Ahmed Mokrani a confirmé l’achèvement de l’élaboration de la carte nationale de distribution du lait enrichi en sachet, commercialisé à 25 dinars, et les quotas de production sont passés, de 14.000 à 21.000 tonnes. Aussi, faut-il le signaler, des marchés spéciaux seront mis en place, au niveau de chaque commune, pour la vente au rabais et les ventes promotionnelles, afin de permettre aux citoyens, d’acquérir des marchandises à des prix raisonnables, durant le mois sacré. Ces marchés seront ouverts, 15 jours avant le début du Ramadhan, et fermés une semaine après l’Aïd el-Fitr.