La neuvième édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA), prévue du 8 au 11 février, attire un nombre record de participants, avec la présence de 174 exposants nationaux et étrangers. C’est ce qu’a annoncé, aujourd’hui, le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani.
Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation de cette édition, qui intervient après quatre ans depuis la dernière édition, Badani a précisé, que le nombre d’inscrits s’élève «à 174 exposants, dont 157 nationaux, par rapport à 102 exposants, lors de la huitième édition».
Les participants étrangers représentent «16 nationalités, d’Afrique, d’Europe, d’Amérique latine et de pays arabes, contre 10 nationalités, lors de l’édition précédente», selon le ministre.
Cet événement économique se déroulera au Centre de conférences «Mohamed Ben Ahmed», à Oran, sous le slogan «Pour une sécurité alimentaire durable», sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Le Salon accueillera un nombre considérable de banques, compagnies d’assurance, centres de recherche, bureaux d’études nationaux, ainsi que des Organisations et des Institutions, nationales et internationales.
«Le Salon se tiendra sur une superficie totale, de 2 378 m², contre 1 300 m² lors de la précédente édition», selon les explications fournies par le ministre, qui a souligné «l’importance de cet événement, dans la promotion de l’investissement dans le domaine de la pêche maritime et de l’aquaculture».
«En plus de faire le bilan des réalisations des dernières années dans le secteur, la conclusion d’accords, de coopération et de partenariat dans le domaine, est prévue», selon Badani.
Dans le cadre de cette édition, 14 ateliers, scientifiques et techniques, sont programmés, portant sur plusieurs sujets, notamment la contribution des produits de la pêche, à l’industrie pharmaceutique, la construction navale, les normes sanitaires des produits de la pêche maritime et de l’aquaculture, les techniques modernes de pêche au thon rouge, l’entreprenariat et les startups, dans le domaine de la pêche maritime et de l’aquaculture, ainsi que les incitations, prévues dans la Loi de finances 2024, à cet égard.
Des rencontres, entre opérateurs économiques locaux et étrangers, seront également organisées, pour discuter du renforcement de la coopération entre eux, et de la possibilité de lancer des projets communs, dans le domaine de la pêche maritime et de l’aquaculture, a ajouté le ministre, notant que cette édition se caractérise, par l’intégration numérique, la plupart des inscriptions étant effectuées, via une plate-forme en ligne.
Dans le cadre de cette édition, un concours pour les meilleures initiatives, dans le domaine de la pêche maritime et de l’aquaculture, sera organisé au profit des startups et des porteurs de projets, en partenariat avec le Programme d’économie bleue de l’Union européenne.
Lors de la conférence de presse, Badani a expliqué, en réponse à une question sur la hausse des prix de certains produits de la pêche ces derniers temps, que «le secteur travaille sur la diversification de la production, en augmentant la dépendance à l’égard des poissons d’eau douce, et en améliorant leur commercialisation, à l’échelle nationale, afin de couvrir les déficits enregistrés à certaines périodes de l’année».
Il a également révélé «l’existence d’un projet, pour des opérateurs qualifiés, actuellement en phase finale d’étude, concernant l’engraissement du thon, ce qui contribuera à la création de valeur ajoutée dans ce domaine».
Il a ajouté, que le ministère «suit le projet en fournissant un site d’investissement, et en garantissant un accompagnement technique et administratif, pour assurer la réussite du projet».