Présidant, mardi à Alger, l’ouverture des travaux de la journée d’étude, sur la relation entre le secteur de la formation professionnelle et le partenaire économique, le ministre du secteur, Yacine Merabi, a affirmé que son secteur ambitionne «d’atteindre 70% de diplômés, formés en mode apprentissage, pour répondre aux besoins du marché», expliquant que «cela pourrait se faire, à travers la mobilisation des moyens nécessaires, en commençant par l’arsenal juridique et organisationnel, et les ressources financières et humaines, pour un meilleur encadrement de l’opération de formation».
Le même responsable a ajouté à ce sujet, que «pour donner une grande impulsion à ce mode de formation, il est nécessaire de renforcer et de consolider, la relation entre notre secteur et les différents partenaires économiques, qui jouent un rôle pivot, dans la réussite de l’opération de formation, en contribuant à l’actualisation des programmes de formation, et en facilitant l’accès des apprenants, aux entreprises économiques et leur intégration professionnelle».
Sur un autre registre, Yacine Merabi n’a pas manqué de préciser, que «cette journée d’étude vise, à développer et à renforcer la relation de la formation et l’enseignement professionnels, avec le partenaire économique, assurer une prise en charge optimale des opérations de formation, répondre aux besoins du marché de l’emploi, amener les entreprises économiques, à contribuer à l’élaboration et «à l’actualisation des programmes de formation, définir les besoins des entreprises économiques en main d’œuvre qualifiée, et à conclure des conventions entre le secteur et les entreprises économiques, pour promouvoir les capacités de la formation par l’apprentissage, étant le mode de formation le plus proche du monde du travail», a-t-il indiqué, face aux cadres du secteur de la formation professionnelle, composée d’experts et de représentants, ainsi que des représentants d’entreprises économiques.
Par ailleurs, le ministre du secteur de la Formation professionnelle a relevé, que cette journée d’étude a été placée sous la supervision des walis, afin de «promouvoir le rôle économique des collectivités locales, dans le développement et la diversification de l’économie nationale, et leur permettre, de participer à la transition vers une économie diversifiée et affranchie, de la rente pétrolière et ce, en concrétisation de l’un des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
De plus, en concrétisation de ces objectifs suprêmes, Merabi a indiqué, que son secteur «a mis en place, une stratégie visant à généraliser l’approche économique, dans la gestion des établissements de formation, toutes catégories confondues, et à les relier à leur environnement économique», soulignant, que «parmi les bases de cette stratégie, figure le mode de formation par apprentissage, permettant de l’adapter aux exigences de la modernisation et aux besoins du marché du travail».
Le ministre a également relevé la signature de plusieurs accords, notamment avec les entreprises économiques nationales, dans l’objectif de «définir leurs besoins en main d’œuvre qualifiée, et suivre les changements en la matière, à travers l’actualisation de sa nomenclature des filières et des spécialités, de la formation professionnelle et la création de nouvelles spécialités, notamment dans les domaines prioritaires prévus dans le plan d’action du Gouvernement».
Le ministre a appelé, dans ce contexte, les responsables du secteur, à «se rapprocher des différents acteurs économiques, en vue de conclure davantage d’accords, qui permettront de fournir une main d’œuvre qualifiée, et d’accélérer la dynamique de création du tissu des micro-entreprises, et l’émergence d’une nouvelle génération d’hommes d’affaires».
Il est important de souligner, par ailleurs, que plusieurs conventions de partenariat ont été signées, par la même occasion, entre le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels, et des partenaires économiques, avec pour «objectif, d’assurer une main d’œuvre qualifiée et capable de suivre l’évolution technologique».
Ainsi, pas moins de 12 conventions-cadres ont été signées, entre la direction de la Formation et de l’Enseignement professionnels de la wilaya d’Alger, et des partenaires économiques, lors de la journée d’étude, organisée au Cercle national de l’Armée, par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels.
Précisant, que la cérémonie de signature a été coprésidée, par le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi et le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula.
Réagissant à cette cérémonie de signature d’accords, le directeur de la Formation et de l’Enseignement professionnels de la wilaya d’Alger, Mokhtar Benaili, a affirmé que «la signature de ces conventions, qui concernent différents domaines, tend à développer l’esprit entrepreneurial, chez les demandeurs de formation, à travers certaines nouvelles structures, qui ont été introduites dans le secteur de la formation professionnelle, à l’instar de la maison de l’accompagnement, les clubs d’innovation et l’association des amateurs, au niveau de tous les établissements de formation à travers le pays», ce qui permettra, selon lui, «au secteur de concrétiser la transformation numérique et économique», tout en poursuivant : «Les établissements de formation veillent, à s’adapter aux transformations qui surviennent dans le domaine économique, à l’évolution technologique et aux changements dans les programmes de formation, de même qu’ils tendent à introduire la technologie, en vue de permettre à l’apprenant, de l’appréhender avant d’accéder au monde du travail.»
Pour sa part, le directeur général de l’ONDEFOC, Slimane Djoudi, a indiqué que «les conventions de partenariat, avec les partenaires économiques publics et privés, visent à mettre en relief les différentes activités de l’Office, en tant qu’Etablissement public, à caractère industriel et commercial (EPIC), sous la tutelle du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels», ainsi qu’«à répondre aux demandes des partenaires, en main d’œuvre qualifiée et capable de suivre l’évolution technologique», a-t-il indiqué.