L’Algérie, comme chacun le sait, a mis en place tout un dispositif d’incitations aux exportations hors hydrocarbures impliquant plusieurs secteurs dans le cadre de sa démarche de diversification de l’économie en exploitant les grandes potentialités que recèlent des secteurs prometteurs.
Facilitations douanières, fiscales et bancaires mais aussi assurance-crédit à l’exportation et aides financières, une batterie de mesures réglementaires et opérationnelles à laquelle contribuent diverses institutions destinées à accompagner les entreprises et opérateurs sur toute la chaîne du processus d’exportation.
Concernant particulièrement les Douanes algériennes, le directeur adjoint des procédures et des facilités douanières à la Direction générale des Douanes (DGD), Mourad Mazouz, a affirmé ce mardi, sur les ondes de la Radio nationale que «l’institution douanière joue un rôle important et central dans tout ce qui touche au commerce extérieur et au développement des exportations hors hydrocarbures».
«L’Algérie parie sur le renforcement de sa position de plateforme compétitive dans plusieurs produits dans le processus d’entrée du produit national sur les marchés étrangers», a-t-il ajouté.
«Un certain nombre de mesures et de facilitations douanières ont été mises en place afin de stimuler et augmenter les exportations en dehors du carburant, dont la plus importante est celle liée aux procédures et à la réglementation douanière», a-t-il souligné. «Une feuille de route a été élaborée à partir du plan stratégique de l’administration des Douanes algériennes, ce qui constitue un élément de la stratégie générale du gouvernement, notamment en ce qui concerne la politique économique de l’Algérie», a-t-il ajouté.
«Le Groupe d’experts et de spécialistes de l’institution, désigné pour mener une étude approfondie et reformuler la nouvelle loi douanière, est en adéquation avec les nouvelles tendances économiques du pays et comprend de nombreuses mesures et procédures visant à soutenir les clients économiques en renforçant la protection de l’économie nationale», a-t-il affirmé.
Concernant les résultats obtenus et l’état de la balance commerciale, l’invité de la Radio nationale a confirmé que «depuis 2020, elle est devenue positive après que les exportations aient largement dépassé les importations. Tous les services de l’Etat travaillent pour que les exportations hors hydrocarbures dépassent largement les importations».
D’autre part, Mourad Mazouz a indiqué que la nouvelle formule douanière, à travers laquelle tous les partenaires concernés, y compris les opérateurs économiques, les employeurs et les associations professionnelles, sont réunis pour participer à ses travaux et faire des propositions, va permettre de développer et d’élever le niveau de compétitivité du produit algérien afin de lui permettre de pénétrer les marchés étrangers, d’autant plus que l’Algérie est entrée dans les zones de libre-échange, notamment africaine».