Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a révélé ce lundi, sur les ondes de la Radio nationale, que «l’Algérie a connu, en 2023, la plus grande campagne de recrutement à l’Université algérienne, sans précédent depuis l’indépendance, en assurant le recrutement, d’environ 10 000 professeurs titulaires de doctorats et de masters, et cela dans le cadre de l’engagement pris par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, au profit du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique».
Une directive, qui s’inscrit en droite ligne de la concrétisation du 41e engagement du président de la République, de faire de l’Université algérienne, une locomotive qui encadre les besoins de la société, et apporte de la valeur ajoutée, au développement socio-économique
Ainsi, pour le ministre Kamel Baddari, «il n’y a plus eu de chômeurs, titulaires d’un master et d’un doctorat, depuis le 25 juillet 2023», soulignant que «cela représente une source de fierté, pour nous parmi d’autres pays, et nous espérons, que ce processus contribuera, à la qualité de l’apprentissage et de l’enseignement».
Et d’ajouter à ce sujet, que «le président de la République attache une grande importance, à l’Université algérienne et au rayonnement scientifique et technologique».
Plus précis, le ministre a expliqué, que «le président de la République tient beaucoup, à ce que l’Université s’adapte aux évolutions de la société, soit ouverte sur son environnement local et rayonne sur la scène internationale».
Dans ce contexte, l’approbation, par le Conseil des ministres, des Lois fondamentales pour la catégorie des professeurs, des chercheurs hospitaliers et des chercheurs permanents, a été considérée comme «une réussite pour l’Université algérienne», d’autant plus, qu’«elle prévoit d’importantes incitations salariales, saluées par tous, et qui contribuent, bien sûr, à valoriser le métier de professeur».
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a indiqué, également, que «les domaines de la recherche scientifique, dans l’Université algérienne, suivent le rythme des besoins de la relance économique souhaitée, et travaillent à trouver des solutions scientifiques, aux différents problèmes soulevés, dans le domaine du développement, notamment l’innovation, la création de richesse et les emplois».
Dans le même contexte, il a ajouté : «Les 19 centres de recherche scientifique de l’Université, en plus de plus de 1.700 laboratoires, ont été orientés vers l’innovation, et l’Université a finalement mis 39 produits, à la disposition de divers secteurs industriels, afin de les fabriquer pour répondre aux besoins des citoyens, dans les domaines de la santé, de l’alimentation, de l’énergie et des métiers de demain.»
Il a poursuivi en affirmant: «Les capacités, techniques et technologiques, que possède aujourd’hui l’Algérie, au niveau des centres de recherche, peuvent être vantées auprès des pays développés. Ce qui est important, pour nous, c’est de rationaliser, valoriser et développer ces capacités.»