Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a émis un appel pressant aux pays donateurs pour qu’«ils maintiennent leur financement de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) malgré les suspensions de contributions récentes».
La position de Guterres intervient à la suite de la décision de plusieurs pays, dont les Etats-Unis, le Canada, l’Australie, l’Italie, le Royaume-Uni, la Finlande, l’Allemagne et les Pays-Bas, de suspendre leur financement de l’UNRWA. Cette décision fait suite à des allégations sionistes selon lesquelles 12 employés de l’ONU auraient participé à une attaque menée par le Hamas le 7 octobre 2023.
Dans un communiqué, le secrétaire général a déclaré qu’«il comprenait les préoccupations des pays donateurs», tout en soulignant «l’importance de maintenir le financement pour garantir la continuité des opérations de l’UNRWA».
Guterres a également promis que «tout employé des Nations unies impliqué dans des actes terroristes serait tenu pour responsable et poursuivi pénalement». Il a souligné «la disposition du secrétariat à coopérer avec les autorités compétentes pour engager des poursuites conformément aux procédures habituelles».
Concernant les employés de l’UNRWA accusés d’implication dans des «actes haineux présumés», neuf sur douze ont été licenciés, l’un a été confirmé mort et l’identité des deux autres est en cours d’identification.
Les accusations de l’occupant sioniste contre les employés de l’UNRWA ne sont pas nouvelles.
Cette vague de suspensions de financement intervient peu de temps après que la Cour internationale de justice de La Haye ait rejeté les demandes de l’entité sioniste d’abandonner le procès intenté par l’Afrique du Sud pour «génocide» dans la bande de Ghaza.