La directrice de la culture et des arts de la wilaya de Médéa, Salima Gaoua, a annoncé le lancement d’un projet culturel virtuel intitulé «Fenêtre sur le patrimoine» activé via la plateforme Facebook de la Direction de la culture et des arts, selon un communiqué de cette dernière.
Ce projet, selon la même source, s’intéresse au patrimoine culturel et artistique local, qui peut être consulté tous les mardis et jeudis de la semaine, comportant des pages sur l’histoire de la wilaya, des caractéristiques du patrimoine culturel de chaque région dans les domaines des coutumes et traditions, des costumes traditionnels, des aliments et plats traditionnels, de la commémoration des fêtes et des événements sociaux et religieux.
Comme il est loisible de s’informer sur les différents sites archéologiques, historiques et religieux de la wilaya, les métiers traditionnels, les industries spécifiques les plus importantes et la biographie des personnalités locales les plus importantes dans le domaine de l’histoire, de la culture et de l’art. Ce projet culturel virtuel vise à renforcer tous les efforts visant à préserver la mémoire nationale et locale, à présenter les diverses caractéristiques patrimoniales de la wilaya et à valoriser les diverses contributions civilisationnelles de cette ville millénaire.
Il est important de souligner, par ailleurs, que la question de la préservation et de la protection du patrimoine national est l’une des préoccupations majeures des autorités locales, et c’est d’autant plus vrai concernant la capitale du Titteri, qui regorge de richesses inestimables. Il est aussi utile de rappeler à ce sujet que l’influence de la culture ottomane dans les domaines de l’urbanisme et de l’architecture est toujours visible, notamment au centre-ville de Médéa, où de nombreux édifices, des lieux de culte en particulier, se dressent à l’intérieur de la ville.
De plus, l’ancien noyau urbain de la ville renferme le plus grand nombre de vestiges datant de cette époque, parmi lesquels la Casbah de Médéa, constituée de petites maisonnettes et de boutiques d’artisans, ainsi que nombreux lieux de culte et de résidences réservés au bey et à son sérail.