Le 24 janvier 2024, Journée internationale de l’éducation, approuvée par l’Assemblée générale des Nations Unies, est marquée par une triste réalité dans la bande de Ghaza. L’occupation en cours depuis le 7 octobre dernier a privé «plus de 625.000 étudiants de leur droit fondamental à l’éducation», jetant «une ombre sombre sur le rôle crucial que joue l’éducation dans la réalisation de la paix et du développement».
4.551 étudiants tués dans la bande de Ghaza
Depuis le début de l’agression des forces sionistes, le système éducatif subit des pertes déchirantes. Au total, «4.551 étudiants ont été tués et 8.193 blessés dans la bande de Ghaza». En Cisjordanie, «41 étudiants ont perdu la vie et 282 ont été blessés». De plus, «dans la bandez de Ghaza 231 enseignants et administrateurs ont été tués et 756 blessés et en Cisjordanie 6 autres ont été blessés et plus de 71 arrêtés».
281 écoles publiques bombardées ou vandalisées
Les écoles, censées être des havres de savoir, ont été transformées en centres d’hébergement, tandis que «281 écoles publiques et 65 affiliées à l’UNRWA ont été la cible de bombardements et de vandalisme, entraînant des dommages graves pour 83 d’entre elles et la destruction totale de 7 écoles». En Cisjordanie, «38 écoles ont été prises d’assaut et vandalisées». L’agression sioniste touche ainsi de plein fouet le système éducatif, avec «90% des écoles publiques et des bâtiments scolaires qui ont subi des dommages directs ou indirects». De plus, «29% des bâtiments scolaires ne sont plus opérationnels en raison de démolitions totales ou de dommages graves». Dans la bande de Ghaza, «133 écoles publiques sont utilisées comme centres d’hébergement». La Cisjordanie n’est pas également épargnée, «avec 55 écoles opérant électroniquement à cause de leur proximité avec l’armée d’occupation et les colonisateurs».
Le bilan humain depuis le début de l’agression a atteint des proportions alarmantes, avec environ 25.450 morts, 63.000 blessés, majoritairement des femmes et des enfants, et des milliers de victimes qui sont ensevelies sous les décombres et de corps qui gisent sur des routes inaccessibles.
Le nombre des élèves dans les gouvernorats de Cisjordanie et de la bande de Ghaza est de plus de 1,4 million. C’est dire «l’ampleur du défi éducatif actuel». Les impacts dévastateurs de cette situation exigent une réponse urgente de la communauté internationale pour préserver le droit à l’éducation de ces jeunes générations, souvent prises au piège des conflits qui persistent dans la région.