Les cours des deux barils de référence ont enregistré une hausse lors des échanges matinaux de ce mardi, stimulés par le déclin de l’indice du dollar américain et les tensions au Moyen-Orient, éveillant ainsi des préoccupations concernant d’éventuelles perturbations des approvisionnements mondiaux en pétrole. Le baril de référence internationale Brent a été négocié à 80,16 dollars le baril à 09h51 heure locale (06h51 GMT), enregistrant une augmentation de 0,12 % par rapport à la clôture de la séance de lundi à 80,06 dollars le baril. Quant au baril américain de référence West Texas Intermediate (WTI), il s’est échangé à 74,85 dollars le baril, enregistrant une augmentation de 0,12 % par rapport à la clôture de la séance de lundi, où le prix du baril était fixé à 74,76 dollars.
La baisse de l’indice du dollar américain par rapport aux autres devises a contribué à la hausse des cours du pétrole, réduisant ainsi les coûts pour les acheteurs utilisant des devises autres que le dollar américain. L’indice du dollar américain a diminué de 0,28 % par rapport à la clôture de lundi, s’établissant à 102,834 points à 09h34 heure locale (06h34 GMT).
Les tensions au Moyen-Orient, une région riche en pétrole, ont accentué les inquiétudes concernant les approvisionnements en énergie, entraînant une augmentation des cours du baril de brut. Lundi, les forces américaines et britanniques ont mené des frappes contre plusieurs sites des Houthis au Yémen en raison de menaces contre des navires marchands en mer Rouge. Les pays coalisés ont averti les Houthis de défendre la libre circulation du commerce dans cette voie navigable critique.
En outre, la réduction de l’offre aux Etats-Unis, le plus grand consommateur de pétrole au monde, a contribué ce mardi dans la matinée à la hausse des cours. Les opérations de raffinage de brut aux Etats-Unis pourraient être impactées par les conditions météorologiques extrêmes liées à une vague de froid, entraînant une baisse potentielle de la production pétrolière. La production de brut dans le Dakota du Nord a diminué de moitié en raison des températures extrêmement basses.
Cette conjonction de facteurs a stimulé les cours du pétrole, suscitant des préoccupations quant à la stabilité des approvisionnements mondiaux et influençant les marchés pétroliers.