Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a présenté ce mardi, devant les membres du Conseil de la nation, le texte de Loi comprenant les règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques de catastrophes, dans le cadre du développement durable.
En effet, lors d’une séance plénière, présidée par le président du Conseil, Salah Goudjil, en présence de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, Brahim Merad a confirmé, que ce texte juridique «découle du 33e engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pour assurer un cadre de vie qualitatif, qui exige un développement durable, et préserver l’environnement et les biens, et protéger les richesses dont notre pays regorge», ajoutant que «l’Algérie, de par sa situation géographique et les phénomènes naturels qu’elle enregistre, reste exposée à un certain nombre de dangers majeurs, qui nécessitent une gestion adaptée».
C’est pourquoi, Merad a souligné, que «ce texte permettra de corriger les lacunes constatées, en définissant des objectifs stratégiques et en intégrant de nouveaux risques, notamment ceux liés au changement climatique, aux cyber-risques et au risque des biotechnologies».
Ce texte vise également, ajoute le ministre, à «identifier les moyens de financement et à accroître les investissements, dans la prévention et la prévision des risques», tout en «améliorant la gouvernance, à travers une répartition et une définition claires, des responsabilités et des tâches, en améliorant la coordination entre les secteurs, et en activant la participation de la société civile, dans le domaine de la prévention», a-t-il précisé.
En conclusion de son exposé, le ministre a souligné, que le Projet de loi «contient 11 saisines d’arrêtés d’application, dont 10 ont été réalisées».
Au cours du débat qui s’en est suivi, les membres du Conseil ont apprécié, dans leurs interventions, le contenu de cette nouvelle Loi, qui vise, selon eux, à «suivre le rythme des évolutions q,ui surviennent aux niveaux, national et international», soulignant la nécessité de «renforcer la recherche scientifique, dans le domaine des ressources naturelles, des catastrophes, ainsi qu’en intensifiant les campagnes de sensibilisation».
De son coté, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a salué «l’intégration existante entre le corps législatif et le secteur de l’intérieur, afin de répondre aux préoccupations des groupes locaux, dans le cadre de l’approche prospective du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui avait pour objectif, de construire une Algérie nouvelle»,
Ainsi, à l’issue de la séance de présentation et de discussion du texte de Loi, portant les règles de prévention, d’intervention et de réduction des risques de catastrophe, dans le cadre du développement durable, le premier responsable du Conseil a également souligné «la coordination existante, entre le Parlement, représenté par sa haute Chambre et le ministère de l’Intérieur, pour répondre à ces préoccupations, et cela s’inscrit dans le cadre de l’approche prospective du président de la République, en matière de ces groupes locaux et leurs habitants, comme une incarnation de ses engagements et promesses, qui visent essentiellement, à construire une nouvelle Algérie».
D’autre part, Goudjil a souligné, que «la Constitution de novembre 2020 a établi cette tendance et cet élargissement, entre le corps législatif et le secteur des collectivités locales, en termes de pouvoirs accordés au Parlement, notamment ceux liés à l’organisation locale et à l’aménagement du territoire».