Plus de 199 mille agriculteurs ont bénéficié de financements, dans le cadre du crédit «R’fig», accordé par la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR), pour la saison agricole en cours, selon des informations recueillies auprès de cette banque publique.
Selon un bilan préliminaire de la BADR, le nombre des bénéficiaires de ce crédit «R’FIG», s’est élevé à 199.600, jusqu’à novembre 2023. Ces agriculteurs ont bénéficié de financements, d’environ 330 milliards de dinars, dont 54 %, soit environ 177 milliards de dinars, ont été alloués à la filière céréales.
La directrice de marketing et de communication de cette banque publique, Kenza Larbes, a indiqué, que «le prêt ‘’R’fig’’ est le plus demandé, au niveau des agences des banques commerciales». «L’attrait des agriculteurs pour ce prêt, s’explique par les procédures réglementaires et les nouvelles facilités, mises en place pour en bénéficier», a-t-elle souligné.
Comparativement à la demande enregistrée cette année, la gestion des dossiers et leur approbation, ont été qualifiées d’«excellentes», en termes de traitement, selon cette responsable.
En plus de la filière céréales, qui a capté la plus grande part des prêts, les financements approuvés concernent divers projets d’investissement, dans le secteur agricole, destinés à l’acquisition de divers intrants, de semences et de matières premières, pour l’élevage du bétail, entre autres.
Il convient de rappeler, que le prêt «R’fig» est un crédit d’investissement, entièrement soutenu par l’Etat, destiné au financement des agriculteurs et des éleveurs qui pratiquent leur activité de manière individuelle, ou organisée sous forme de coopérative ou d’association économique, couvrant plus de 350 domaines agricoles.
Par ailleurs, la responsable a révélé, que la BADR prévoit de continuer à mettre en œuvre un plan d’expansion de son réseau commercial, considéré comme «le plus grand en Algérie», en ouvrant six nouvelles agences, qui s’ajouteront à ses 343 agences réparties sur l’ensemble du territoire national, ainsi que le lancement de «nouveaux produits classiques, destinés aux artisans et aux professions libérales», au cours de l’année en cours.