Mardi soir, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a lancé un avertissement concernant la situation désastreuse des réfugiés palestiniens à Rafah, mettant en garde contre une aggravation de la crise déjà alarmante.
Selon l’UNRWA, «plus de 1,4 million de personnes déplacées» se sont amassées dans le camp de Rafah, cherchant refuge depuis les régions centrales et septentrionales de la bande de Ghaza et dans la ville voisine de Khan Younes, soumises à des bombardements constants de l’artillerie et de l’aviation sionistes.
Dans cette région méridionale de la bande de Ghaza, le processus d’installation de tentes pour accueillir de nouveaux déplacés s’est intensifié le long des routes de la ville. Les rues et les places principales sont devenues des zones de rassemblement pour ceux qui fuient les attaques de l’occupation sioniste.
Adnan Abu-Hasna, porte-parole de l’UNRWA pour la bande de Ghaza, a souligné que «près de 1,9 million de personnes sont actuellement déplacées dans diverses zones de l’enclave palestinienne». Parmi elles, «environ 1,4 million ont trouvé refuge dans 155 écoles et centres d’hébergement gérés par l’UNRWA». Abu-Hasna a également souligné la gravité de la situation en déclarant : «Ghaza est le pire endroit sur terre et la bande de Ghaza est en train de se transformer en un endroit inhabitable.»
Interrogé sur la capacité de l’UNRWA à fournir une aide humanitaire suffisante, Abu Hasna a mis en avant que «ce qui se passe dépasse non seulement les capacités de l’UNRWA, mais aussi celles des pays qui peuvent fournir de l’aide».
La situation critique dans laquelle se trouvent les réfugiés palestiniens à Rafah et dans d’autres zones de la bande de Ghaza soulève des préoccupations majeures quant à la fourniture d’une assistance humanitaire adéquate à ces populations déplacées et vulnérables.