Le marché pétrolier est resté relativement stable, mercredi, porté par les premières données sur les stocks américains et les récents ajustements de prix de vente d’Aramco, bien que les inquiétudes concernant l’approvisionnement demeurent suite à la fermeture d’un champ pétrolier en Libye. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord destiné à être livré en mars enregistre une légère baisse de 0,37%, atteignant les 77,30 dollars. De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI) programmé pour une livraison en février enregistre une diminution de 0,39%, se situant à 71,96 dollars.
L’American Petroleum Institute (API), une association professionnelle du secteur, a rapporté mardi soir une baisse de 5,2 millions de barils des stocks de pétrole brut la semaine dernière, accompagnée d’une augmentation d’environ 4,9 millions de barils pour les stocks d’essence durant la même période, jusqu’au 5 janvier.
Les observateurs des marchés attendent avec intérêt la publication ultérieure des données hebdomadaires sur les stocks commerciaux américains par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA), considérées comme plus fiables que celles de l’API.
Par ailleurs, la réduction annoncée par Aramco, la compagnie pétrolière nationale saoudienne, de deux dollars par baril pour ses clients asiatiques en février marque son niveau le plus bas depuis 27 mois, ce qui pèse également sur les cours.
En outre, le champ pétrolier de Sharara en Libye demeure à l’arrêt suite à la suspension de sa production par la Compagnie nationale de pétrole (NOC) à cause d’un mouvement de protestation qui a bloqué l’activité sur le site.
Concernant le gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, référence en Europe, a enregistré une légère baisse de 0,25%, se situant à 30,72 euros le mégawattheure (MWh), se rapprochant du seuil des 30 euros malgré la vague de froid, un niveau qu’il n’a pas atteint depuis août.