Le secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique connaît, pour la première fois depuis l’indépendance, le recrutement d’un grand nombre de maitres assistants, ce qui améliorera la qualité de l’enseignement et la recherche, considérée comme la pierre angulaire du développement.
Cette décision découle de l’intérêt accordé par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à la promotion de l’université et à faire de celle-ci, une véritable locomotive du développement local et national, et une source d’emploi.
C’est ainsi, que selon le directeur général des Ressources humaines au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Farid Bouzid, qui intervenait ce mercredi, sur le sondes de la Radio nationale : «Pas moins de 8 000 maîtres-assistants (classe B), titulaires de diplômes de magistère ou de doctorat, ont été recrutés dans les différents établissements universitaires, depuis le mois de septembre. 1935 maîtres-assistants hospitalo-universitaires seront également recrutés, au titre de l’année 2023-2024.»
Et d’ajouter pour appuyer l’importance de la décision, que «ce recrutement intervient dans le cadre du renforcement des corps enseignant et médical, et sera suivi de la révision des statuts des enseignants chercheurs et des hospitalo-universitaires».
«Nous nous sommes engagés, à appliquer la décision du président de la République, qui porte sur la révision des statuts de l’enseignant chercheur et de l’hospitalo-universitaire», a-t-il fait savoir, par la même occasion.
Se voulant plus précis, le même responsable n’a pas manqué de révéler, que «de nombreuses réunions ont été tenues avec les partenaires sociaux, la direction générale de la Fonction publique et le ministère des Finances». «A notre niveau, nous avons fini l’élaboration de ce statut particulier. Maintenant, c’est aux pouvoirs publics, de décider. Nous sommes également ouverts à un nouvel approfondissement de ce texte, suivant les dernières instructions du président de la République», a-t-il mis en exergue.
Au sujet du statut particulier de l’enseignant universitaire, l’invité de la Radio a souligné, que «le statut particulier de l’enseignant universitaire contient de nombreuses nouveautés». «Nous avons introduit la participation de l’enseignant, dans les activités d’entreprenariat à l’université, à savoir la création des bureaux d’études à caractère économique et l’encadrement des étudiants porteurs de projets», a-t-il détaillé
Et de poursuivre à ce sujet, que «l’enseignant universitaire, en plus des activités pédagogiques, devait faire de la recherche, et participer au développement économique de notre pays».
Il faut savoir, par ailleurs, que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS), s’attelle à réviser le statut particulier du chercheur, dont la mise en œuvre est prévue pour le début de l’année prochaine.
Aussi, pour consolider cette dynamique et inciter les chercheurs à participer à la fondation d’une «université citoyenne et créatrice de richesses», il a été décidé, l’attribution d’importantes compensations financières, pour encourager les publications scientifiques et les dépôts de brevets.