Les prix du pétrole ont maintenu leurs plus grands gains, en plus d’une semaine, en raison de la persistance des tensions croissantes en mer Rouge et des attaques des Houthis contre les navires, dans le détroit de Bab el-Mandeb.
Malgré les hausses des prix du pétrole, ils s’orientent vers des pertes annuelles, pour la première fois depuis 2020. Les prix du pétrole se sont stabilisés, ce mercredi, après de forts gains enregistrés, mardi, alors que les investisseurs surveillent les développements en mer Rouge, avec la reprise de la circulation de certaines grandes compagnies de transport maritime dans la région, malgré la persistance des attaques et des tensions plus larges au Moyen-Orient.
Les contrats à terme du Brent ont augmenté de 15 cents, soit 0,2%, à 81,22 dollars le baril à 07h30 GMT, et ceux du brut américain West Texas Intermediate a baissé de 8 cents, soit 0,1%, à 75,49 dollars le baril.
Les deux types de pétrole ont clôturé la séance de mardi dernier, en hausse de plus de 2% à cause des attaques contre les navires en mer Rouge, alimentant les craintes de perturbation des opérations d’expédition, ainsi que l’impact de l’optimisme croissant quant à une réduction des taux d’intérêt aux Etats-Unis, ce qui pourrait stimuler la croissance économique et augmenter la demande de carburant.
Malgré la poursuite des attaques menées par le groupe rebelle houthi au Yémen, de grandes compagnies de transport maritime, telles que Maersk (Danemark), et CMA CGM (France), ont repris la circulation à travers la mer Rouge, après le déploiement d’une force de défense multinationale dans la région.
De son côté, le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, a déclaré ce mercredi, que «les analystes s’attendent à ce que le prix du pétrole brut Brent se situe entre 80 et 85 dollars le baril en 2024». Novak a ajouté, que «la Russie et d’autres producteurs, ne ciblent aucun prix spécifique et que son pays reste attaché à ses engagements, en matière de réduction de la production de pétrole, tout en assurant la stabilité du marché et le développement de son industrie pétrolière».
La présidente de la Banque centrale russe, Elvira Nabiullina, a déclaré que «la banque commencerait à acheter des devises étrangères, si les prix du pétrole atteignaient entre 88 et 90 dollars le baril»
Le ministre des Finances russe, Anton Siluanov, a déclaré à la Télévision officielle, que «le déficit budgétaire pour 2023, devrait atteindre environ 2,9 billions de roubles (31,6 milliards de dollars), soit environ 1,5% du Produit intérieur brut, en Russie».