Quatre années après son investiture au sommet de l’Etat, le moins que l’on puisse dire est que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a relevé tous ses défis et a concrétisé le plus gros de ses engagements, au nombre de 54, pour une vie digne du citoyen.
En effet, sur le plan économique, volet primordial pour l’essor d’un pays, le président Tebboune a amorcé, depuis le 19 décembre 2019, le lancement d’une nouvelle dynamique, qui a débouché sur des indicateurs démontrant une nette amélioration, dans les chiffres de croissance et une reprise dans tous les secteurs, soutenue par le lancement de plusieurs projets vitaux, pour l’économie nationale.
Par ailleurs, le chef de l’Etat, convaincu que le volet économique est le fer de lance de la remise sur rail de l’Algérie, il a pris en charge sérieusement, les dossiers susceptibles de réaliser le décollage économique du pays, après la stagnation de secteurs importants avant, comme celui de l’industrie
Aujourd’hui, à une année de la fin du mandat du président Abdelmadjid Tebboune, il est aisé d’avancer, que le challenge pour «l’Algérie nouvelle», est désormais à portée de main.
Pour s’en convaincre, la rédaction d’Info Maghreb a pris attache, mercredi, avec des experts en la matière, et leurs réponses et arguments, a conforté nos estimations
En effet, selon l’économiste Mahfoud Kaoubi, «après avoir terminé le cycle de renouvellement des membres des principales Institutions du pays, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, s’est investi dans les chantiers économiques, au point où l’année 2022 a été incontestablement celle du décollage économique, dans une Algérie nouvelle qui recourt à ses capacités, ouverte à la coopération avec tous les partenaires, sur la base des intérêts communs».
Et de poursuivre, chiffres à l’appui, en indiquant qu’ «après une récession de 4,9%, en 2020, l’économie algérienne a retrouvé un certain souffle en 2021, avec 4,1 % de croissance. Les autorités n’ont pas eu recours à la planche à billets, et la hausse du cours du baril, situé aux environs de 80 dollars, a permis de réduire le déficit de la balance des paiements. Ainsi, la production nationale a augmenté de 5 %, les exportations de 19 % en volume, et de 70 %, en chiffre d’affaires».
«L’Algérie est passée, d’un simple marché à un pays d’investissement et de production»
Pour notre interlocuteur, «l’Algérie, sous la férule du président Tebboune, est passé, en quelques années seulement, d’un simple marché, à un pays d’investissement et de production», a-t-il affirmé, en énumérant les réalisations ambitieuses et les perspectives prometteuses, pour le développement de l’économie nationale.
Et de poursuivre son argumentation en affirmant, qu’«après les réformes et la révision du cadre législatif, l’Algérie, sur le plan économique, cueille aujourd’hui les fruits, au niveau national et à l’étranger, avec un redéploiement du pays sur la scène internationale. Aussi, en encourageant l’investissement via des facilitations, le président Tebboune n’a eu de cesse d’appeler à la mobilisation de tous autour de sa vision, afin de relever les défis de l’heure, et de faire face aux enjeux qui relèvent de la souveraineté nationale».
Ainsi, pour notre interlocuteur, «l’Algérie est en train de se repositionner, en faisant le choix de ses partenaires. Ce qui est très important, du fait qu’elle n’attend plus à ce que les gens choisissent de travailler avec elle».
«L’Algérie a fait l’excellent choix de diversifier son économie»
Dans le même contexte et saluant cette dynamique impulsée par le président de la République, depuis un certain temps, pour se repositionner sur l’échiquier international et faire de l’Algérie, un pays émergeant, l’expert économique Mahfoud Kaoubi estime, que «notre pays est sur la bonne voie. Avec le contexte actuel et la géopolitique, à travers le monde, l’Algérie se positionne en tant qu’acteur régional majeur, notamment sur les dossiers importants et stratégiques, à l’instar de l’énergie et la sécurité alimentaire», explique-t-il, avant d’enchaîner : «L’Algérie a fait l’excellent choix, de diversifier son économie, à travers des partenaires réels et pragmatiques.»
«Les années 2022 et 2023, ont été celles des chantiers et des grands projets»
«Les années 2022 et 2023 ont été celles des chantiers et des grands projets, qui ont permis la poursuite de la transformation économique et leur application sur le terrain», a-t-il indiqué, en ajoutant que «ces mesures doivent être intensifiées, en augmentant le niveau des capacités productives».
C’est pourquoi, selon notre interlocuteur, «l’Algérie est en train d’appliquer un projet global de transformation économique, par excellence, à la lumière du changement du modèle de développement», insistant sur «la valorisation des atouts nationaux, et de l’activation des rôles de tous les secteurs économiques, en particulier l’économie de la connaissance». «L’économie algérienne a la capacité de s’intégrer dans la chaîne de valeur mondiale, en nouant des alliances et des partenariats efficaces, avec des pays qui respectent ses principes, à savoir, le respect de la souveraineté et des intérêts de la Nation», a-t-il conclu.
«Plusieurs secteurs ont contribué à la relance économique qu’a connue le pays»
De son coté, le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), Abdelouahab Ziani, s’est montré élogieux à l’égard du redressement économique de l’Algérie, en affirmant que «cette relance est perceptible, notamment en termes d’indicateurs économiques du pays et de l’amélioration attendue, à la fin de l’année en cours, dans la balance des paiements qui a réalisé un excédent, de 11,13 milliards de dollars, avec une réserve prévisionnelle de changes, de 54,6 milliards de dollars».
Et de poursuivre dans le même contexte : «Plusieurs secteurs ont contribué à la relance économique qu’a connue le pays, notamment le secteur de l’agriculture, qui ne cesse de réaliser des acquis considérables, ce qui a permis de renforcer sa contribution à la croissance économique du pays, de manière générale.»
En effet, selon notre interlocuteur, «le secteur de l’agriculture a enregistré une croissance annuelle de 31%, et contribue à hauteur de plus de 14,7% dans le PIB, avec un taux de couverture des besoins nationaux de la production nationale, de 75%».
« L’industrie est l’un des secteurs sur lesquels compte l’Algérie»
Et de poursuivre au sujet des indicateurs économiques et des secteurs porteurs en affirmant, que «l’industrie est également l’un des secteurs sur lesquels compte l’Algérie, dans le processus de ses réformes économiques et ce, à travers une série de mesures et de projets, le dernier étant le lancement d’un partenariat international, entre le ministère de l’Industrie et le Groupe ‘’Stellantis’’, pour la mise en place d’un projet de construction de véhicules de la marque ‘’Fiat’’ ,dans la wilaya d’Oran, suivi par la publication du cahier des charges de l’activité de construction et d’importation de véhicules et ce, dans le cadre d’une démarche plus large, pour la relance de cette branche industrielle vitale».
En outre, pour le président de la CIPA, «en plus de la promotion de l’investissement national, le partenariat international et l’investissement étranger, s’est présenté comme l’un des fondements de la politique industrielle de l’Algérie, ce qui a laissé place à une nouvelle dynamique, permettant d’attirer plusieurs projets d’investissement étrangers, et d’appuyer l’expansion d’autres projets, notamment le projet de sidérurgie algéro-qatari, dans la région de Bellara (Jijel), qui a bénéficié d’une deuxième opération d’expansion au début du mois de novembre dernier, qui devra doubler la capacité de production de l’usine, de 2 à 4 millions tonnes/an».
Sur la même lancée, notre interlocuteur a cité d’autres créneaux que l’Algérie a investis, en indiquant : «Notre pays compte également, sur un autre secteur prometteur dans le processus de diversification de son économie, à savoir, les mines. Il faut savoir, que l’année 2023 a connu le lancement de l’exploitation de la mine de fer de Gara Djebilet (Tindouf), au titre d’un partenariat entre l’Entreprise nationale de fer et de l’acier (FERAAL), et un Consortium d’entreprises chinoises.»
«En dépit de l’impact relatif à la baisse des prix du pétrole sur le secteur des infrastructures, durant ces dernières années, certains projets ont maintenu une bonne cadence de réalisation. L’année 2023 a vu la poursuite de la mise en œuvre du programme d’extension des lignes de chemins de fer, à travers les différentes régions du pays, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud, outre des projets de routes vitales, à l’instar de celles reliant l’autoroute Est-Oouest, compte tenu de leur impact certain sur le développement à l’avenir», a-t-il mis en exergue .
