Dans le cadre de la dynamisation de la politique nationale de promotion des exportations, les établissements pharmaceutiques sont invités, à soumettre leurs programmes prévisionnels d’exportation pour l’année 2024. Cette initiative, lancée par le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, vise à évaluer et à renforcer la position de l’Algérie sur le marché mondial des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux.
Selon le communiqué du ministère, «l’échéance fixée au 31 janvier 2024 pour le dépôt des programmes prévisionnels d’exportation, est impérative».
«Les établissements pharmaceutiques sont priés, de procéder à cette démarche cruciale, via le portail dédié, accessible sur le site officiel du ministère : [www.miph.gov.dz/mipform/ppe](www.miph.gov.dz/mipform/ppe)», précise le ministère dans son communiqué.
La même source a précisé, que «les programmes soumis doivent englober, à la fois, les biens (produits pharmaceutiques et dispositifs médicaux), et les services (recherche/développement, études cliniques, ingénierie, expertise, marketing, logiciels, transport, etc…)». «Cette approche holistique permettra une évaluation complète de la contribution de l’industrie pharmaceutique, à l’économie nationale», souligne le communiqué.
Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a noté, que «toutes les exportations seront prises en compte, dans le processus de fixation du prix de cession à la sortie de l’usine (PCSU), des médicaments fabriqués localement ». Et que « le taux d’intégration sera défini, conformément à la réglementation en vigueur, soulignant ainsi l’importance stratégique, de chaque démarche d’exportation».
«Les programmes prévisionnels d’exportation seront intégrés dans l’évaluation de la valeur ajoutée économique, apportée par les établissements pharmaceutiques, au niveau national. Cette évaluation se basera, sur la balance des flux d’importations et d’exportations, fournissant ainsi, une image complète de la contribution de l’industrie, à l’économie nationale», ajoute le communiqué.
En outre, le ministère a précisé, que «le dépôt des programmes prévisionnels d’exportation, est une obligation pour tous les établissements pharmaceutiques, y compris ceux qui n’ont pas encore de prévisions d’exportation pour 2024». Dans ce cas, «une mention explicite de ‘’néant’’, doit être inscrite sur le modèle type du programme prévisionnel d’exportation». «Il est à noter, que des mises à jour pourront intervenir tout au long de l’année 2024, pour refléter les évolutions du secteur», précise le communiqué.
En répondant à cet appel à l’action, les acteurs de l’industrie pharmaceutique en Algérie, contribuent, non seulement à renforcer leur position sur la scène mondiale, mais également à consolider le rôle stratégique du secteur, dans le développement économique du pays. La transparence, l’engagement et la coopération de tous les acteurs, seront déterminants pour atteindre les objectifs ambitieux, fixés pour l’année 2024 et au-delà.