Le rapport de l’UNICEF confirme que «plus de 80 % des enfants dans la ville de Ghaza souffrent de malnutrition sévère et au moins 10.000 âgés de moins de cinq ans pourraient faire face à une malnutrition aiguë et auront besoin d’une alimentation thérapeutique».
Dans le rapport il est souligné que «ces résultats indiquent que tous les enfants de moins de cinq ans dans la ville de Ghaza, soit 335.000, sont fortement exposés au risque de malnutrition sévère et de décès si le risque de famine continuait à augmenter».
Selon le rapport «cette menace inacceptable survient à un moment où les systèmes alimentaires et de santé dans la ville de Ghaza sont en train de s’effondrer complètement». Il est également indiqué que «plus des deux tiers des hôpitaux ne fonctionnent plus à cause du manque de carburant, d’eau, de médicaments vitaux ou des dommages catastrophiques causés par les attaques».
L’organisation onusienne a demandé que «toutes les parties doivent se conformer immédiatement et intégralement au droit humanitaire international, y compris aux principes de distinction et de proportionnalité, et prendre toutes les précautions nécessaires pour protéger les civils, libérer tous les otages et respecter leurs engagements pour assurer la protection des enfants».
Il convient de noter qu’à la fin d’octobre dernier, l’UNICEF a indiqué que «plus de 400 enfants étaient tués ou blessés chaque jour dans la ville de Ghaza, soumise à des bombardements intensifs de l’armée sioniste». Selon le porte-parole de l’organisation des Nations Unies, la ville de Ghaza est devenue «un cimetière pour enfants». L’UNICEF a confirmé officiellement qu’«un enfant meurt toutes les 10 minutes en moyenne dans la ville de Ghaza».