L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en garde contre les risques de propagation d’une épidémie dans la ville de Ghaza à cause de la détérioration du système de santé.
La porte-parole de l’OMS, Marguerite Harris, a déclaré que «la situation du système de santé à Ghaza s’aggrave et qu’il existe des risques d’une grande épidémie sans préciser le type», confirmant «l’existence de preuves et d’indicateurs à cet égard».
Elle a dénoncé le déplacement d’environ un million d’enfants à Ghaza, mis en garde contre de grands risques de propagation de maladies parmi eux et exprimé «la grande préoccupation de l’organisation quant à l’exposition particulière des enfants au maladies».
«Le temps à Ghaza est froid et pluvieux, il y a une véritable famine et 90 % des gens n’ont pas de nourriture ou ne savent pas d’où ils peuvent en obtenir suffisamment», a-t-elle affirmé. Elle a aussi indiqué que «8 des 36 hôpitaux à Ghaza fournissent actuellement leurs services partiellement», soulignant en même temps «les difficultés à acheminer les fournitures médicales vers ces hôpitaux et la nécessité urgente d’arrêter les hostilités dans la ville de Ghaza».
«Pénurie d’eau critique, les enfants déplacés en danger de mort», avertit l’UNICEF
De son côté, l’UNICEF a déclaré, mercredi, que «les enfants récemment déplacés dans le sud de la ville de Ghaza reçoivent une quantité d’eau bien inférieure à celle nécessaire pour survivre». «Une augmentation du nombre des enfants décédés dans le secteur dans les jours à venir en raison du dénuement et des maladies est plus que probable», a-t-elle ajouté.
L’organisation onusienne a déclaré dans un communiqué publié sur son site web que «les enfants récemment déplacés dans le sud de la ville de Ghaza ne reçoivent que 1,5 à 2 litres d’eau par jour, ce qui est bien en deçà des recommandations nécessaires pour survivre».