Dans une lettre adressée depuis Genève, aux Nations-unies, le Dr Noureddine Amir, diplomate algérien et président du Comité des Nations-unies pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD), a vivement critiqué la situation des droits de l’Homme en Palestine, et déploré le silence des Nations-unies et des Organisations internationales, face aux massacres perpétrés par l’occupation sioniste, dans la ville de Ghaza.
Lors de son intervention sur les ondes de la Radio algérienne internationale, le Dr Amir a souligné «l’importance de la récente réunion du Conseil des droits de l’Homme à Genève, qualifiant cette occasion de nécessaire pour intensifier les efforts internationaux, visant à mettre fin aux crimes de génocide, commis par l’entité sioniste dans la ville de Ghaza».
Il a condamné «la politique à deux poids», où les intérêts de l’entité prévalent au détriment du peuple palestinien, décrivant la situation comme «un nouvel holocauste».
Le Diplomate algérien a lancé un appel aux ambassadeurs des pays représentés dans les Organisations internationales, les exhortant à «exercer des pressions sur leurs Gouvernements, afin de mettre fin aux massacres en Palestine». Il a également révélé, «avoir contacté la société civile aux États-Unis et les principales universités là-bas, pour encourager le Congrès américain, à trouver une solution immédiate, pour stopper l’agression sioniste».
Le Dr Amir a vivement critiqué «le rejet par les États-Unis, de toutes les résolutions et efforts internationaux, visant à mettre fin aux hostilités en Palestine». Il a souligné «le soutien inconditionnel des États-Unis à l’entité usurpatrice, qu’il a qualifiée de dépourvue d’humanité et de crédibilité, au service de ses propres intérêts dans la région».
Abordant ensuite la question des droits de l’Homme, au Maroc et au Sahara occidental, le Dr Noureddine Amir a affirmé, que «le Maroc est actuellement sous la surveillance des Nations- unies dans cette région, malgré les manœuvres du régime, pour contourner les mécanismes internationaux». Il a souligné «la légitimité des revendications du peuple sahraoui, et a rappelé que la liberté est un droit incontestable».
En conclusion, le Diplomate algérien a appelé à «une action internationale urgente, pour mettre fin aux violations des droits de l’Homme en Palestine et au Sahara occidental», soulignant que «la communauté internationale ne peut rester indifférente, face à de telles atrocités».