Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance sociale des salariés (CNAS), Nadir Kouadria, a révélé, ce mardi sur les ondes de la Radio nationale, que «désormais, le plafond de la valeur de l’indemnisation de la carte Chifa, dans sa nouvelle version, sera relevé de 3 000 à 5 000 dinars».
L’invité de la Radio a, par la même occasion, souligné que «la nouvelle version de la carte Chifa est réalisée en Algérie, au niveau de l’imprimerie officielle, en utilisant des techniques de pointe, plus solides que l’ancienne version». Concernant le nombre d’assurés sociaux, Kouadria a déclaré : «Nous comptons directement, 14 millions d’assurés sociaux et plus de 26 ayants-droit. En ajoutant, pour les travailleurs non salariés, nous arrivons à 30 millions d’assurés sociaux.»
Aussi, le premier responsable de la CNAS a souligné, que «la nouvelle version de la carte Chifa se distingue, par sa capacité à absorber l’information, car elle est devenue plus large et comprend 40 des dernières prescriptions électroniques prescrites, 400 des derniers médicaments, en plus de 12 000 pharmacies sous contrat, 682 fabricants de lunettes sous contrat, et 36 cliniques de chirurgie cardiaque, ainsi que 221 centres de dialyse, 119 cliniques d’obstétrique, 344 opérateurs de transport sanitaire et 3 827 médecins traitants sous contrat, ce qui explique que le système en place est élargi, et permet une prise en charge et une couverture complètes, sur tout le territoire national, pour les assurés sociaux». A la lumière de cette nouveauté, Nadir Kouadria a indiqué apprécier les efforts du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans la concrétisation de ses engagements, notamment l’engagement n°42 relatif à la préservation du système national de sécurité sociale et de retraite, particulièrement dans le domaine du développement des services électroniques à distance, fournis par les Caisses de sécurité sociale, et conformément au plan de travail de la CNAS, qui vise à poursuivre la numérisation de tous ses services .
Enfin, le DG de la CNAS a expliqué, que «cette démarche s’inscrit, dans le cadre de caractère social de l’Etat, qui demeure l’un des fondements de la politique nationale», a-t-il souligné