Les bombardements de l’armée sioniste se poursuivent dans le nord et le sud de la ville de Ghaza, tandis que les habitants déplacés vivent une tragédie humaine, sans abri après la destruction de leurs maisons et sans aucune lueur d’espoir pour un cessez-le-feu imminent ne point à l’horizon.
Dans les derniers développements, le porte-parole du ministère de la santé palestinien de Ghaza, Ashraf Al-Qudra, a indiqué ce mardi, que «les forces sionistes ont arrêté 240 personnes, dont des professionnels de la santé, des patients et des déplacés à l’intérieur de l’hôpital Al-Awda dans le nord de la ville de Ghaza».
Il a ajouté que «les forces sionistes ont transformé l’hôpital en une base militaire et ont arrêté six membres du personnel médical, y compris le directeur de l’hôpital et un patient et son accompagnateur». Al-Qudra a ajouté que «parmi les détenus à l’hôpital se trouvent 80 membres du personnel médical, 40 patients et 120 déplacés. Ces détenus vivent sans eau, sans nourriture et sans médicaments et sont interdits de mouvement entre les sections».
Le porte-parole du ministère de la Santé, a aussi indiqué que «l’armée sioniste a ciblé le centre médical de Jabalia, blessant deux journalistes». Il a également fait part de «la mort d’au moins 10 Palestiniens et 40 blessés dans d’une frappe aérienne à Jabalia».
Par ailleurs, un responsable de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’«un hôpital dans le nord de la ville de Ghaza a été attaqué par les forces sionistes et a cessé de fonctionner. Les patients, dont des enfants, ont été déplacés et les services de santé déjà défaillants sont en danger».
Les autorités de Gaza ont déclaré que les forces sionistes ont utilisé une pelleteuse la semaine dernière pour détruire les environs de l’hôpital Kamal El-Adwan, obligeant les déplacés à quitter les lieux. La plupart des hôpitaux de Ghaza ont cessé de fonctionner et les services de santé dans le nord de la ville sont les plus touchés.