Dans le cadre d’une initiative sans précédent, l’Etat algérien a lancé un programme de développement d’envergure, visant à éliminer les «zones d’ombre», à travers tout le pays. Doté d’une enveloppe financière colossale, de 453 milliards de dinars, ce projet ambitieux se déploie actuellement, avec un taux de réalisation frôlant les 92%.
Les «zones d’ombre», ainsi désignées après des études approfondies d’analyse, ont été identifiées comme des régions en proie à un retard de développement, à plusieurs niveaux et touchant divers secteurs. Cependant, le principal obstacle à leur essor, s’avère être leur enclavement géographique.
Mustapha Haddam, directeur général du Centre national d’études et d’analyses prospectives, relevant du ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, a souligné, que «le programme en cours englobe pas moins de 36 150 projets structurants. Ceux-ci couvrent une gamme diversifiée de secteurs cruciaux pour le développement, et son taux d’avancement témoigne d’une exécution efficace».
«L’éducation figure parmi les priorités, avec pour objectif la réduction du nombre d’élèves par classe. La construction de nouvelles écoles, rapprochant les établissements éducatifs des lieux de résidence des élèves, est au cœur de cette stratégie», a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le secteur de la santé bénéficie également de ce programme, tout comme l’alimentation en eau potable, l’assainissement, l’électrification et le gaz naturel, pour les zones d’ombre. Cependant, l’accent est surtout mis sur la lutte contre l’isolement, avec des projets de désenclavement et d’ouverture d’axes routiers.
Lors de son intervention sur les ondes de la Radio chaine3, Haddam a souligné «l’importance de ce programme dans la transformation radicale de ces zones», mettant en avant «les progrès significatifs déjà réalisés. Il a également souligné l’engagement continu des autorités, à surmonter les défis et à garantir le succès de cette entreprise d’envergure nationale».
En conclusion, l’Algérie s’engage résolument, dans un processus de développement inclusif, visant à éradiquer les inégalités et à offrir des opportunités, équitables à tous ses citoyens, même dans les régions les plus éloignées et enclavées du pays.