Le recyclage des déchets, en Algérie, est l’un des projets innovants les plus importants qui présentent plusieurs avantages, à bien des égards, en raison du rôle important qu’il joue dans le développement de l’économie, d’une part, et la propreté de l’environnement, d’autre part.
Et si en termes de chiffres, le volume de valorisation des déchets se situe, entre 7 et 10% du total des déchets produits chaque année, il n’en demeure pas moins, que l’Agence nationale des déchets (AND), s’attèle à organiser des campagnes de sensibilisation, à travers le territoire national.
En effet, l’AND lancera, à partir du 16 décembre, en collaboration avec le Programme d’appui aux priorités du partenariat de l’Union européenne en Algérie, «une campagne nationale de sensibilisation au tri sélectif, destinée à toutes les catégories des citoyens», selon un communiqué de l’Agence, qui précise que «cette campagne, organisée sous le slogan “Faites du tri des déchets un mode de vie”, vise à informer et sensibiliser les citoyens, sur la nécessité d’adopter des comportements de tri sélectif des déchets».
Il faut savoir, que selon la même source, «cette campagne de sensibilisation, dont le coup d’envoi aura lieu à partir du siège de l’AND à Alger, s’inscrit dans le cadre des missions qui lui ont été confiées par le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables».
Concernant le plan d’action de cette campagne nationale, il est à souligner que celle-ci «comprendra plusieurs autres étapes, notamment à Constantine les 20 et 21 décembre, et à Oran les 27 et 28 du même mois, avant de s’étendre à toutes les wilayas du pays, lors de la prochaine édition».
Selon les indicateurs du système informatique national, l’AND a indiqué que la production quotidienne de déchets, par habitant en Algérie, est estimée à 0,68 kg, tandis que le taux de récupération des déchets triés, au niveau des centres d’enfouissement technique à travers le territoire, ne dépasse pas les 1%.
Aussi, compte tenu du fait que l’Algérie œuvre à valoriser 30 % des déchets ménagers, à l’horizon 2035, créant ainsi 18.000 postes d’emploi direct. Ainsi, l’AND estime, dans son communiqué, que «l’Algérie est confrontée à la nécessité d’adopter des comportements de tri sélectif à la source, et de créer de la richesse en augmentant le taux de récupération et de valorisation, qui n’atteint actuellement que 9,83%, selon le système informatique sur les déchets».
Il faut savoir, par ailleurs, que selon les estimations contenues dans la stratégie nationale de gestion intégrée des déchets, «la quantité totale de tous types de déchets, atteindra plus de 70 millions de tonnes, à l’horizon 2035».