Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Fayçal Bentaleb, a annoncé «une augmentation notable des salaires pour l’année 2024, atteignant une hausse significative de 47%».
Lors de son passage à la Télévision nationale, Bentaleb a expliqué, que «le processus d’augmentation des salaires, mis en œuvre de 2020 à 2024, a été marqué par cinq augmentations successives, profitant à environ 2,8 millions de travailleurs».
En plus de l’augmentation des salaires, le ministre a également souligné «des ajustements positifs dans les pensions et les allocations de retraite». A savoir «quatre augmentations ont été enregistrées, dont une exceptionnelle de 33%».
Une autre mesure importante annoncée par le ministre, concerne «l’allocation chômage, qui a été augmentée de 13 000 à 15 000 dinars algériens».
Au total, le ministre du Travail a souligné, que «ces différentes augmentations toucheraient un impressionnant total, de 8 millions de bénéficiaires, démontrant l’engagement du président de la République, Abdelmadjdid Tebboune, à améliorer les conditions de vie du citoyen algérien».
Pour rappel, parmi les décisions importantes prises par le président de la République, lors d’un Conseil des ministres tenu en décembre 2022, figure l’augmentation des salaires. «Augmenter les salaires, sur les deux années 2023-2024, pour que leur niveau annuel oscille entre 4 500 DA à 8 500 DA, selon les grades et ce, afin que les augmentations qui sont approuvées durant les trois années 2022, 2023, 2024, atteignent 47%», avait-il notamment annoncé.
En outre, le président de la République avait réaffirmé, l’engagement de l’État à poursuivre sa politique sociale, qui sera «renforcée davantage», grâce à la mise en œuvre de mesures visant à «valoriser» les salaires et à «alléger» les charges fiscales, dès le début de l’année 2024.
Dans un message lu en son nom par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, lors de la conférence internationale sur «les Acquis sociaux à enjeux économiques», le président Tebboune avait souligné, que «ces mesures s’ajoutent aux résultats positifs attendus, suite à l’entrée en vigueur du nouveau système d’investissement, en plus des progrès réalisés dans la mise en œuvre des programmes de développement local».
Le chef de l’État avait souligné également, que «l’Algérie a fait face à des défis multiples, d’une extrême difficulté et complexité, que nous avons relevés avec une volonté forte, pour remédier à l’accumulation de situations et construire une économie prospère, répondant aux aspirations du peuple algérien».
De son coté, le ministre des Finances, Laaziz Faïd, avait indiqué en septembre dernier, que «le budget 2024 comprendra de nouvelles augmentations salariales, promises par le président Tebboune, ainsi que de nouvelles mesures visant à améliorer le pouvoir d’achat des citoyens algériens».
Les augmentations salariales, déjà appliquées et celles à venir, concernent 2,8 millions employés des administrations publiques. A noter également, que les pensions de retraite et l’allocation chômage, avaient été revalorisées.
«Plus de 31 000 bénéficiaires de l’allocation chômage, installés dans des postes de travail»
Dans une déclaration récente à la Télévision algérienne, le ministre Bentaleb a annoncé avec satisfaction, que «plus de 31 000 bénéficiaires de l’allocation chômage, ont été installés dans des postes de travail». Affirmant, que «ses efforts visent à lutter contre le chômage et à favoriser l’intégration des citoyens, dans le marché du travail».
Selon les données fournies par le ministre «jusqu’au 30 novembre dernier, un total impressionnant de plus de 300 000 installations, ont été enregistrées dans le marché du travail». «Ce chiffre représente une moyenne, de plus de 12 000 installations de demandeurs d’emploi, au cours du seul mois de novembre, témoignant d’une dynamique positive, dans le secteur de l’emploi», a-t-il ajouté.
La décision d’installer plus de 31 000 bénéficiaires de l’allocation chômage, dans des postes de travail, revêt une importance particulière, car elle démontre «l’engagement du Ggouvernement à atténuer les défis liés au chômage et à stimuler l’économie nationale».