Les prix du pétrole ont augmenté, lundi, poursuivant leurs gains pour la deuxième séance alors que les Etats-Unis cherchent à renforcer leurs réserves stratégiques, ce qui a fourni un certain soutien malgré les inquiétudes persistantes concernant la surabondance de l’offre de brut et la faiblesse de la croissance de la demande de carburant l’année prochaine. A 08h47 GMT, les contrats à terme du Brent ont augmenté de 30 cents, soit 0,40 %, pour atteindre 76,14 dollars le baril et ceux du WTI de 24 cents, soit 0,24 %, pour atteindre 71,47 dollars le baril.
Les deux bruts ont bondi de plus de 2 % vendredi dernier, mais ont enregistré leur septième semaine consécutive de baisse, marquant la plus longue période de déclin hebdomadaire depuis 2018 en raison des inquiétudes persistantes concernant la surabondance de l’offre. La faiblesse des prix a entraîné une augmentation de la demande des Etats-Unis, qui cherchent à ajouter 3 millions de barils de brut aux réserves stratégiques de pétrole pour livraison en mars/avril 2024.
Malgré l’engagement de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de ses alliés, connu sous le nom d’OPEP+, à réduire la production de 2,2 millions de barils par jour au premier trimestre de l’année, les investisseurs restent sceptiques quant à une réduction effective de l’offre, car la croissance de la production dans les pays non membres de l’OPEP devrait entraîner une surabondance de l’offre.
Cette semaine, les investisseurs surveilleront les indicateurs de taux d’intérêt issus des réunions de cinq banques centrales, dont la Réserve fédérale américaine, ainsi que les données sur l’inflation américaine pour évaluer leur impact sur l’économie mondiale et la croissance de la demande de pétrole.