Nul n’ignore que la recherche scientifique dans le domaine médical, est considérée comme une question centrale, pour toutes les disciplines scientifiques et que la promotion de la santé ne peut évoluer, sans le développement du savoir, des connaissances et de la recherche scientifique.
C’est ainsi que partant de ce postulat, le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a réaffirmé, vendredi à Alger, «l’engagement de l’Etat à soutenir le développement de la recherche scientifique, dans le domaine de la santé», insistant sur «la nécessité de créer des unités de recherche au sein des Centres hospitalo-universitaires (CHU)», a-t-il indiqué à l’ouverture du 7e Congrès national de l’académie algérienne d’allergologie et d’immunité clinique (AAAIC).
Dans ce contexte, le ministre du secteur de la Santé n’a pas manqué d’entre précis, en révélant que «cette année, nous avons doublé le budget destiné à la recherche scientifique, et à chaque fois qu’une unité de recherche est créée au niveau des CHU, nous allons la soutenir».
A ce propos, il a rappelé l’accord conclu entre son département et celui de l’Enseignement supérieur, afin de «mobiliser tous les moyens nécessaires à la création et au développement de ces unités», estimant, que «la fonction d’un professeur ne doit pas se limiter à accueillir des patients, mais à faire en permanence de la recherche scientifique».
Plus généralement, il a tenu à «encourager toutes les initiatives scientifiques, allant dans le sens de l’amélioration de la qualité des soins du citoyen et du système de santé national».
Abordant, dans ce cadre, le problème des allergies, il a déploré «l’évolution importante de ce phénomène, en raison du mode de vie des Algériens», avant de souligner que «la prise en charge des enfants malades, en particulier, constitue une des préoccupations de son secteur».
Evoquant, par ailleurs, la place de l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine médical, le ministre de la Santé, Abdelkak Saïhi, s’est montré favorable à cette question, s’agissant du diagnostic, considérant, toutefois, «important le contact du médecin avec son patient, chaque patient étant un malade à part».
De son côté, le président de l’AAAIC, et par ailleurs Doyen de la faculté de Pharmacie d’Alger, le Pr Réda Djidjik, a fait savoir que durant cette édition, dédiée à «l’allergologie à l’ère de la médecine de précision et au polynucléaire éosinophile», nombre de thématiques importantes y seront abordées. Il s’agit, entre autres, de l’allergie aux médicaments, les maladies allergiques chez l’enfant, l’asthme, les thérapeutiques innovantes en allergologie, et d’autres thématiques d’égale importance
Au terme de la 1re journée de cette rencontre de 2 jours, une médaille de mérite Tedjini Heddam a été décernée au Pr Abdelhamid Aberkane et un caducée d’or «Mohamed Seghir Benlarbey», a été attribué au Pr Mohamed Abbad, en reconnaissance de leur immense apport à la médecine algérienne.
A noter, enfin, la présence à cet évènement scientifique, du président de l’Agence nationale de Sécurité sanitaire, le Pr Kamal Sanhadji, du doyen de la Faculté de Médecine d’Alger, le Pr Merzak Gharnaout, de membres du Parlement et de représentants de Sociétés savantes.