La Commission de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique, et des affaires religieuses, présidée par Maamar Omar, a tenu une réunion, ce mercredi, selon le communiqué de l’Assemblée populaire nationale (APN).
L’objectif principal de cette réunion était d’entendre les représentants de trois syndicats majeurs du secteur de l’éducation en Algérie, à savoir l’Union nationale du personnel de l’éducation (UNPE), l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (UNPEF) et le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’éducation (CNAPESTE). La présence de Moussa Kharfi, vice-président de l’Assemblée populaire nationale, a également marqué cet événement.
Lors de l’ouverture de la séance, le président de la Commission a expliqué, que «cette rencontre avait pour objectif, d’écouter les représentants des syndicats éducatifs, afin de comprendre et de prendre en compte leurs préoccupations et propositions». Il a souligné «l’importance de corriger certaines perspectives liées au secteur de l’éducation. Ce travail aboutira à un rapport exhaustif, qui sera présenté au président de l’Assemblée populaire nationale et aux autorités compétentes».
Le secrétaire national chargé de l’Information au Cnapeste a présenté plusieurs préoccupations et propositions, dont la densité des classes qui entrave la mission éducative. Il a également souligné «la nécessité d’améliorer les conditions professionnelles et sociales des enseignants, conformément aux engagements du président de la République». De plus, il a insisté sur «la nécessité de préparer les textes juridiques liés à la Loi fondamentale, en impliquant un processus comprenant des étapes et des organes de soutien».
De son côté, le secrétaire général de l’Unpef a proposé plusieurs mesures, pour «améliorer la situation du secteur». Celles-ci comprennent «la promulgation de la Loi fondamentale des employés de l’éducation, la révision des critères de classification, de promotion et d’intégration, conformément à l’engagement du président de la République, ainsi que l’unification de la formation et de la désignation, pour garantir une position sociale aux enseignants». Il a également «suggéré de modifier la Loi sur les services sociaux, pour le secteur de l’éducation, permettant l’investissement de fonds dans des domaines, tels que les loisirs, la santé et le logement».
Un membre du Bureau national de l’Unpe a également souligné, «la nécessité de corriger les erreurs de la numérisation, qui ont entraîné des problèmes liés aux entrées et sorties des employés, entre les wilayas». Il a plaidé pour «l’accélération de l’ouverture de nouvelles sections préparatoires, pour accueillir un plus grand nombre d’élèves, la fourniture de transport scolaire, l’amélioration des repas scolaires, et la fourniture de chauffage, dans les établissements éducatifs».
En conclusion, les membres de la Commission ont salué ces réunions, comme une contribution «essentielle» à la compréhension approfondie de la réalité du secteur de l’éducation. En retour, ils ont soulevé des préoccupations et des observations, soulignant «la nécessité de prendre en compte la progression des programmes et des curriculums, pour tous les niveaux d’enseignement, la valorisation du rôle des syndicats dans la promotion de la législation, et l’importance de les impliquer, dans l’élaboration des textes juridiques». Ils ont également mis l’accent sur «les efforts nécessaires, pour améliorer les conditions professionnelles et de vie des enseignants, la mise en œuvre d’un système de qualité dans l’enseignement supérieur, et la fin de la tutelle des municipalités, sur les établissements éducatifs, qui ne contribuent pas à leur encadrement, en particulier les municipalités pauvres».