De l’avis de tous les observateurs de la vie économique nationale, si l’année 2022 était une année économique par excellence pour l’Algérie, notamment au niveau des réformes, l’année 2023 est celle du renforcement des acquis et de l’amélioration des conditions de vie du citoyen, qui demeure en tête des priorités des pouvoirs publics.
Il va sans dire, que l’Algérie poursuivra ses efforts dans ce sens, avec la même cadence, si ce n’est un rythme plus soutenu.
En matière d’habitat, il est évident que le secteur a connu, cette année, une dynamique particulière dans la concrétisation de programmes massifs de logements. Ce qui a permis la distribution de plus de 920.000 logements, confirmant la volonté de porter ce chiffre à un million d’unités, avant 2024. Il est important de souligner, par ailleurs, que la concrétisation des projets réceptionnés, ou en cours de réalisation, a nécessité, ces deux dernières années, plus de 25 milliards de dinars, un montant faramineux, qui exprime la volonté du président de la République, de préserver le caractère social de l’habitat, qui ne s’est jamais arrêté et ne s’arrêtera pas.
Pas que cela, puisque l’année 2023 a permis de désamorcer la forte tension qui plombait le marché de l’automobile, avec l’arrivée de Fiat notamment. C’est pourquoi l’année 2024 s’annonce plus riche et plus diversifiée en offres, tant en marques que modèles, dès lors que le Gouvernement a entrepris de nombreuses dispositions comme celle de la remise de nouveaux agréments à 38 concessionnaires automobiles, dont 12 sont spécialisés dans la commercialisation de voitures de tourisme.
«L’aide de l’Etat ne s’est jamais arrêté, et ne s’arrêtera pas»
Aussi, la sauvegarde des emplois et la protection sociale ne sont également pas en reste, des volets pour lesquels on mobilise des ressources financières nécessaires, notamment au profit de la classe moyenne, des personnes au revenu limité et des catégories démunies, et c’est là une réalité indéniable.
Contacté à ce sujet, l’économiste Mahfoud Kaoubi a été on ne peut plus élogieux à l’égard du Gouvernement, qui a axé son programme sur la réalisation de plusieurs projets au profit du citoyen, et de faire de l’année 2003, celle de la cueillette des fruits des engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, pris lors de sa campagne électorale. En effet, selon ce dernier, «l’année 2023 a vu la concrétisation de nouvelles mesures au profit du simple citoyen, qui reste la priorité et au centre des préoccupations de l’Etat».
Et de poursuivre son argumentaire en indiquant : «La Loi de finances 2023 a renforcé les acquis sociaux, grâce aux dispositions visant l’amélioration du pouvoir d’achat du citoyen, le maintien de la subvention des produits de large consommation et l’augmentation des salaires, sans l’introduction de nouvelles taxes. Il en est de même aussi pour les orientations pratiques, en matière de lutte contre toute forme de spéculation.»
«Le citoyen, au centre des préoccupations de l’Etat»
Dans le même contexte, l’expert économique Kaoubi a précisé, que «cette hausse des salaires répond aux engagements du président de la République, pour une revalorisation des salaires des fonctionnaires et une hausse de l’allocation chômage, en sus de la révision annuelle des pensions de retraite, en 2023. Une revalorisation des revenus, soutenue par les dispositions de la Loi de finances qui prévoit dans ce sens, de mobiliser des ressources supplémentaires pour couvrir l’impact financier de cette hausse des salaires et des transferts sociaux, destinés à consolider le pouvoir d’achat. D’ailleurs, le PLF 2023 est marqué par une hausse de plus de 26 % du budget de fonctionnement de l’Etat».
«Autre mesure qui a eu un écho favorable de la population, celle relative à l’ouverture du marché automobile aux véhicules neufs importés, qui est sur le point de se concrétiser. Une décision qui devra permettre de relancer le processus d’ouverture du marché de manière effective, après plus de trois ans de fermeture totale. Une mesure complétée par l’autorisation d’importation des véhicules de moins de trois ans, qui sera effective dès le début de l’année 2024», a-t-il mis en exergue. Cela, évidemment, ne clôt pas la série de mesures du Gouvernement pour l‘année 2023, puisque, selon notre interlocuteur, «une autre mesure socio-économique devant agir sur le confort des populations, notamment à travers l’amélioration de la mobilisation des ressources en eau, avec la création d’une Agence nationale de dessalement de l’eau de mer, a été prise par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune».
«Le lancement du programme AADL 3, une décision stratégique et irréversible»
Pour sa part, Brahim Guendouzi, un autre économiste, a abondé dans le même sens, en affirmant : «S’il ne faut retenir que la décision de distribuer 1 million de logements, tous types confondus, et de lancer incessamment le programme AADL 3, cela suffit pour affirmer que l’Algérie n’a pas renoncé au caractère social, contrairement aux autres pays, car son orientation sociale est un principe sacré, et un choix stratégique irréversible.» Pour étayer son argumentaire, notre interlocuteur a ajouté : «Des décisions dans le même sens se sont succédé, à l’image de cette mesure, historique et sans précédant dans l’histoire du pays, à savoir le lancement de la titularisation de 600.000 Algériens, dans le secteur public.»
«Les retraités ont également bénéficié de ces mesures, dès lors que le président Tebboune a décidé de l’augmentation du seuil minimal de la pension de retraite, à 15.000 DA pour ceux qui percevaient une pension inférieure à 10.000 DA, et à 20.000 DA, pour ceux qui percevaient une pension de 15.000 DA, afin de l’harmoniser avec le seuil minimal des salaires qui a, lui aussi, augmenté de 18.000 DA à 20.000 DA», a ajouté notre expert. «La dignité du citoyen, un dossier sous la supervision directe du chef de l’Etat, est donc une priorité absolue, avec l’objectif de rendre l’Algérien fier de son pays, qui n’acceptera jamais de plier l’échine et continuera à avancer la tête haute, parmi les autres Nations», a-t-il souligné.
«L’année 2023 a connu les premiers pas de dénouement du dossier de l’automobile, en Algérie»
Au sujet du marché automobile, notre interlocuteur a indiqué : «L’année 2023 a connu les premiers pas de dénouement du dossier de l’automobile en Algérie, à la faveur de la commercialisation des premiers véhicules neufs et la relance de l’importation des voitures de moins de trois ans. En cette fin d’année, le marché automobile commence à reprendre des couleurs, promettant ainsi un retour à la normale, pour l’année 2024.»
Ce qui a amené l’économiste Brahim Guendouzi à affirmer, que «la libération du marché automobile en Algérie commence à se faire ressentir au quotidien, avec l’accélération, ces derniers mois, des activités des concessionnaires automobiles de différentes marques. Une dynamique qui promet un retour en force, de plusieurs constructeurs automobiles, après une absence, qui a semblé durer éternellement».
«Force est de constater, que l’arrivée imminente de dizaines de milliers de nouvelles voitures, au cours des semaines et des mois à venir, et la sortie du premier véhicule Fiat made in Algérie, témoignent que le secteur automobile, en Algérie, est en pleine effervescence, ce qui promet une année 2024, riche et variée en activité automobile», a-t-il conclu.
