Dans une déclaration poignante ce mardi, James Elder, porte-parole de l’UNICEF, a mis en lumière la tragique réalité selon laquelle les hôpitaux de Ghaza sont désormais des zones de guerre et des champs de bataille.
«Les conditions sont extrêmement difficiles pour fournir de l’aide dans la région, caractérisées par une obscurité et une violence persistantes», a-t-il affirmé. «L’intensité des bombardements entrave la fourniture d’aide humanitaire à l’intérieur de la ville de Ghaza, et il y a une pénurie critique d’eau propre et de nourriture», a ajouté Elder, soulignant «le besoin urgent et vital d’eau, de nourriture et de médicaments pour les habitants de la ville de Ghaza».
«La situation est devenue particulièrement alarmante pour les enfants, qui arrivent aux hôpitaux avec des os cassés et des éclats de projectiles dans leurs corps dans un contexte où l’accès à la nourriture est également compromis», a-t-il déploré. Le porte-parole de l’UNICEF a averti que si «la destruction dans la ville de Ghaza persiste, elle entraînera une polarisation croissante à travers le monde».
Cette mise en garde souligne «l’ampleur de la crise humanitaire en cours, nécessitant une action internationale immédiate».