Le directeur général du Bureau d’information du gouvernement à Ghaza a annoncé ce dimanche, un bilan choquant de plus de «700 personnes tuées au cours de ces dernières 24 heures dans la région».
Dans une déclaration poignante, il a affirmé qu’«il n’y avait plus aucun endroit sûr dans la ville de Ghaza», tout en dénonçant les massacres perpétrés par les forces d’occupation sionistes. Plus de 1,5 million d’habitants ont été déplacés, faisant de cette tragédie l’une des crises humanitaires les plus graves de notre époque.
L’agression brutale de l’occupation sioniste se poursuit pour le 58e jour consécutif, marquée par la fin d’une trêve temporaire qui n’a apporté aucun répit. Les avions sionistes ont intensifié leurs raids sur différentes parties de la ville de Ghaza, provoquant la mort de dizaines de personnes et la destruction de nombreuses infrastructures.
Selon l’agence Wafa, des dizaines de citoyens ont été tués ou blessés lors d’un bombardement visant une maison dans le quartier d’Al-Daraj à Ghaza. Les attaques aériennes et terrestres se sont étendues à d’autres zones, y compris la ville de Deir Al-Balah et le camp de Jabalia, laissant derrière elles des scènes de destruction et de deuil. La ville de Khan Younès, au sud de la ville de Ghaza, a également été durement touchée par des bombardements causant des dizaines de morts et de blessés.
Les avions d’occupation ont bombardé six maisons dans le quartier d’Al-Zaytoun à Ghaza, engendrant un lourd tribut en vies humaines et laissant des dizaines de citoyens ensevelis sous les décombres.
Le porte-parole de la Direction de la défense civile à Ghaza, Mahmoud Basal, a lancé un appel désespéré, soulignant que «des milliers de martyrs sont encore sous les décombres et que les équipes de la défense civile sont débordées. Les bombardements de l’armée sioniste ont également ciblé délibérément ces équipes, entravant les capacités et les mécanismes de secours».
Basal a souligné «la nécessité d’avoir des équipes et des mécanismes supplémentaires pour soutenir l’appareil de défense civile à Ghaza». «Cette situation critique exige une réponse urgente de la communauté internationale pour mettre fin à cette escalade de violence et fournir une assistance humanitaire aux victimes», a-t-il ajouté.
La tragédie qui se déroule dans la ville de Ghaza ne peut être ignorée. La Communauté mondiale doit agir de toute urgence pour mettre fin à ces violences, protéger les civils innocents et trouver une solution pacifique et durable à ce conflit qui perdure et ce, depuis longtemps.