La ville de Tolède a vu la clôture de la 47e conférence de la Coordination des associations européennes de solidarité avec le peuple sahraoui (EUCOCO). Les participants à cette réunion ont souligné, de manière unanime, l’impératif d’intensifier les efforts de solidarité avec le peuple sahraoui, dans tous les domaines, a indiqué le communiqué de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Les quatre ateliers organisés pour évaluer les activités de solidarité, en 2023, ont permis une analyse détaillée, accompagnée de la préparation de conclusions, de plans et de programmes de travail pour l’année à venir, en 2024. La session de clôture a été marquée par des interventions passionnées des délégations participantes. Toutes ont convergé sur la nécessité, d’inciter légalement le Royaume d’Espagne à assumer ses responsabilités envers cette région occupée, que ce soit sur le plan légal, historique, ou éthique.
Les délégués ont vivement critiqué la politique à deux poids, deux mesures, adoptée par certains Gouvernements européens, notamment en ce qui concerne les droits de l’Homme et les ressources naturelles dans la question sahraouie. Cette approche sélective a été dénoncée, comme une injustice flagrante.
Dans la déclaration finale, les participants ont rendu hommage à la résistance héroïque du peuple sahraoui, et ont appelé la communauté internationale, à accélérer la résolution du conflit sahraoui, soulignant que la seule solution viable est l’indépendance.
Une mention spéciale de gratitude a été adressée à l’Algérie, pour son soutien constant envers le peuple sahraoui et sa lutte pour la liberté et l’indépendance. Les organisateurs de la conférence ont également exhorté le Premier ministre espagnol, à assumer ses responsabilités en tant que puissance administrante, en plaidant pour le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination et en poursuivant le processus de décolonisation de cette ancienne colonie.
L’appel à l’Union européenne a été clair et ferme, demandant la fin de la politique à deux poids, deux mesures, vis-à-vis de la question sahraouie et exigeant le respect des décisions de la Cour de justice. Le Maroc a été catégorisé, comme une puissance occupante violant systématiquement les droits de l’Homme et commettant des crimes de guerre, au même titre que son allié sioniste.