La Cour des comptes a annoncé, ce samedi, dans un communiqué, la publication de son rapport annuel pour l’année 2023.
«Conformément à l’article 199 de la Constitution, la Cour des comptes publie son rapport annuel 2023, établi en respect des dispositions de l’ordonnance n 95-20 du 17 juillet 1995, relative à la Cour des comptes, modifiée et complétée», précise la même source.
Le rapport, disponible sur le site-web de la Cour des comptes, «reprend les principaux résultats des travaux de contrôle réalisés par la Cour, au titre de son programme d’activité de contrôle pour l’année 2021, assorti des recommandations qu’elle estime devoir formuler, ainsi que des réponses des responsables, représentants légaux et des autorités de tutelle auxquels ces travaux sont notifiés et ce, dans le respect de la procédure contradictoire», est-t-il souligné.
Les constations et les appréciations, qui y sont contenues dans le rapport, «visent à favoriser une saine gestion et une utilisation performante des moyens et des ressources publics, par les entités contrôlées», détaille encore le document.
Selon la même source, le rapport annuel comprend 12 notes d’insertion et 34 recommandations, classées dans trois parties, relatives respectivement, aux administrations de l’Etat, aux collectivités locales et aux établissements et entreprises publics.
Dans une quatrième partie, la Cour des comptes rend compte de l’emploi des ressources budgétaires et humaines, ainsi que de ses activités internationales, durant l’année considérée. En outre, le rapport annuel est structuré en 4 parties, 3 parties consacrées respectivement, aux administrations de l’État, aux collectivités locales, aux établissements et entreprises publics et une quatrième partie, dédiée aux moyens financiers, aux ressources humaines et aux activités internationales de la Cour des comptes.
Dans la partie relative aux collectivités locales, «le contrôle a mis en évidence les difficultés de ces dernières, à maitriser la réalisation des projets d’équipement d’envergure, comme c’est le cas pour le projet de la ceinture verte reliant les deux villes de Ouargla et Touggourt, dont les études et le pilotage n’ont pas bénéficié, de la part de ses initiateurs, d’un intérêt à la hauteur des objectifs escomptés et des moyens déployés pour sa réalisation», selon le communiqué.