Après la mise en pratique de la première phase de l’accord d’échange de prisonniers, le chef du bureau politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, a déclaré, dans une interview avec la chaîne MBC Egypt ce samedi, que «le mouvement cherche à parvenir à un accord d’échange global et à lever complètement le blocus sur la ville de Ghaza.
Le Hamas serait sur le qui-vive si l’entité sioniste décide de reprendre les frappes». «La gestion de la ville de Ghaza après la fin de la guerre est une affaire palestinienne. Il n’y a aucune force sur Terre qui a le droit de décider de l’avenir du peuple palestinien», a-t-il ajouté.
Ce serait «une erreur de lier l’ampleur des frappes sionistes sur Ghaza à ce qui s’est passé le 7 octobre», a-t-il souligné. En conclusion, il a déclaré que «l’administration américaine est engagée dans la bataille ; non seulement elle fournit une couverture à l’occupation. En soutenant militairement et d’une manière illimitée l’entité sioniste dans cette agression contre la ville de Ghaza, elle porte entièrement la responsabilité politique, légale et morale de ce massacre».
Au cours des 48 derniers jours, l’armée de l’occupant a lancé une guerre dévastatrice contre Ghaza, faisant 14 854 victimes palestiniennes, dont 6 150 enfants et plus de 4 000 femmes, tandis que le nombre de blessés a dépassé les 36 000, dont plus de 75 % d’enfants et de femmes, selon le bureau des médias du gouvernement à Ghaza.