Chargé par le président de la République, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, s’est rendu, ce mercredi, à Oyala, en République de Guinée équatoriale, pour représenter le président lors du cinquième Sommet du Groupe des dix, qui aura lieu le 24 novembre.
Selon le communiqué du ministère des Affaires étrangères, «cet événement revêt une importance particulière, car il réunit les pays membres de ce groupe africain au sein de l’Union africaine, afin de discuter des questions cruciales liées à la réforme du Conseil de sécurité des Nations-unies».
«Le ministre Ahmed Attaf participera activement, aux travaux de la réunion ministérielle prévue le 23 novembre, contribuant ainsi aux préparatifs des discussions qui auront lieu au Sommet», ajoute la même source.
L’Algérie, qui se prépare à occuper un siège non permanent au Conseil de sécurité, jouera un rôle clé dans ces discussions. Le ministre profitera également de cette occasion, pour tenir des rencontres bilatérales avec ses homologues africains. Ces rencontres ne sont pas seulement l’occasion de renforcer les liens diplomatiques, mais aussi de discuter des défis communs et des opportunités de coopération, pour promouvoir la paix et le développement en Afrique.
Parmi les sujets à l’ordre du jour, figure le dossier crucial de la réforme du Conseil de sécurité des Nations-unies. L’objectif est de renforcer l’unité de la voix africaine au sein de cette Instance cruciale, et de promouvoir une représentation plus équitable et juste pour le Continent africain. L’Algérie, qui abritera prochainement deux réunions importantes liées à ce sujet, à Oran en décembre et à Alger en début d’année prochaine, jouera un rôle moteur dans cette dynamique.
La mission confiée à la délégation algérienne au sein du Groupe des dix, est claire : mobiliser un soutien international en faveur de la position africaine commune. Cette position vise à corriger les injustices historiques imposées à l’Afrique, en demandant deux sièges permanents au Conseil de sécurité, avec tous les pouvoirs et privilèges, et en augmentant sa représentation dans la catégorie des sièges non permanents.