L’agence de presse palestinienne Wafa a cité des sources médicales affirmant qu’«environ 100 blessés et malades ont été évacués au milieu de la nuit de lundi à mardi de l’hôpital indonésien vers l’hôpital Nasser à Khan Younes, en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge».
Selon la même source, «environ 500 patients sont toujours dans l’hôpital, et des efforts sont déployés en coordination avec le Comité international de la Croix-Rouge pour les évacuer vers l’hôpital Nasser et d’autres hôpitaux du sud de la ville de Ghaza».
De son coté, le porte-parole du ministère de la Santé à Ghaza, Ashraf Al-Qudra, a déclaré hier, que «2.600 Palestiniens, parmi les malades, les déplacés et le personnel médical, sont toujours dans l’hôpital indonésien assiégé à Jabalia, au nord de la ville de Ghaza». Al-Qudra a ajouté que «400 blessés et accompagnateurs sont toujours à l’intérieur de l’hôpital indonésien, en plus de 200 membres du personnel médical et 2.000 déplacés».
En ce qui concerne les développements au sein du complexe médical Al-Shifa, situé à l’ouest de la ville de Ghaza, Al-Qudra a déclaré qu’«il y avait actuellement 259 blessés, en plus d’un certain nombre d’accompagnateurs, de déplacés et de membres du personnel médical». Il a ajouté qu’«une délégation des Nations unies de l’Organisation mondiale de la santé a visité l’hôpital Al-Shifa ces derniers jours et une coordination est en cours pour évacuer ceux qui sont toujours dans l’hôpital. Jusqu’à présent, il n’y a aucune nouvelle ou aucune date pour évacuer ceux qui restent dans le complexe médical Al-Shifa».
Dans le même contexte, Al-Qudra a confirmé que «tous les hôpitaux du nord de la ville de Ghaza sont hors service, et nous nous coordonnons avec les Nations unies pour évacuer l’hôpital indonésien qui est assiégé».
Pour rappel, l’armée sioniste assiège l’hôpital indonésien depuis lundi matin dans le cadre d’une politique similaire ayant visé auparavant le complexe médical Al-Shifa et d’autres hôpitaux du nord et du centre du territoire dans le but d’évacuer de force les patients, les blessés et les déplacés