Le professeur Boukhalfa Yaïci, directeur général du cluster Energies renouvelables, a annoncé ce mardi, «le démarrage imminent du projet ‘’Solaire 1000’’ prévoyant une production de près de 2.000 mégawatts d’électricité à partir de mi-2025.
Lors de son passage sur les ondes de la Chaîne 1 de la Radio algérienne, Boukhalfa Yaïci a indiqué que «le projet ‘’Solaire 1000’’ entrera officiellement en action à partir de 2024 et sera supervisé par le groupe Sonelgaz. Couvrant 11 wilayas, principalement du Sud, le coût total du projet est estimé à 171,7 milliards de dinars, soit environ 1,175 milliard de dollars. Dans les jours à venir, des contrats seront signés entre la Sonelgaz et les entreprises contractantes, marquant ainsi une étape cruciale dans la réalisation du projet, qui a pour objectif ambitieux de produire 15.000 mégawatts d’électricité propre d’ici à 2035».
Boukhalfa Yaïci prévoit une production initiale de plus de 600 mégawatts d’ici à la fin de 2024, avec une expansion rapide atteignant environ 2.000 mégawatts d’ici mi-2025. Il considère ce projet comme une opportunité pour tous les acteurs du secteur de l’énergie de renforcer leurs performances et d’atteindre des résultats beaucoup plus meilleurs à l’avenir.
Une note particulière a été apportée à la production locale de panneaux solaires en Algérie, soulignant la volonté politique du président de la République de concrétiser cette initiative.
Tout en affirmant que «Solaire 1000» marque le début d’une transition vers une économie verte plus vaste pour l’Algérie, Yaïci a souligné «l’importance de diversifier l’économie, notamment en accélérant la fabrication et la transformation d’hydrogène vert». Il a fait savoir que «la production d’ammoniac et d’autres produits liés à l’hydrogène vert pourrait non seulement répondre aux besoins agricoles du pays mais également stimuler la diversification économique». Avec l’abondance de gaz naturel en Algérie, un avantage concurrentiel majeur, Yaïci est convaincu que «cela encouragera les investissements étrangers dans le pays».
L’Algérie, par le biais de ce projet d’énergie solaire, marque ainsi son engagement envers un avenir énergétique plus propre et durable tout en explorant de nouvelles opportunités économiques dans le secteur des énergies renouvelables.