Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la condition de la Femme, en collaboration avec le Fonds des Nations-unies pour l’enfance (UNICEF), a organisé, ce lundi, une journée de solidarité avec l’enfance en Palestine, à Alger. Ces enfants font face à des actes horribles, tels que des meurtres et la famine.
Lors de cette journée, tenue à l’occasion de la Journée mondiale des droits de l’Enfant, coïncidant avec le 20 novembre, la ministre de la Solidarité, Kaouthar Krikou, a souligné «l’écart entre les droits inscrits sur le papier, et la réalité sur le terrain». Elle a pointé du doigt les bombardements visant les écoles et les hôpitaux à Ghaza, qualifiant ces violations des droits des Enfants palestiniens, de «révoltantes».
Krikou a insisté sur «la nécessité d’accroître les efforts pour garantir les droits des Enfants et assurer leur mise en œuvre pratique, par le biais d’un encadrement social et éducatif».
La représentante de l’UNICEF, Catherine Johansson, a, de son côté, décrit la situation difficile que traverse l’enfance en Palestine, comme étant source de douleur et de deuil. Elle a souligné, que «Ghaza est malheureusement un cimetière, où plus de 400 enfants sont assassinés ou blessés quotidiennement».
De son côté, la secrétaire générale adjointe de la Ligue des États arabes, Haifa Abu Ghazaleh, a condamné les actes de violence extrême commis contre les enfants en Palestine. Elle a dénoncé les tentatives du régime sioniste, de détruire Ghaza en violant délibérément les accords internationaux relatifs aux droits de l’Homme.
Elle a appelé à «mettre fin à l’agression et à protéger, de toute urgence, les femmes et les enfants», tout en plaidant pour «la création d’un mécanisme contraignant, destiné à protéger les enfants en Palestine, contre les pratiques de l’occupation sioniste et ce, dans toutes les zones en proie à des conflits armés».
L’événement a également présenté un documentaire sur les efforts déployés par l’État algérien, pour promouvoir et renforcer les droits et la protection de l’Enfant. Des interventions d’enfants membres du Parlement arabe pour l’enfance, d’Algérie et d’autres pays arabes, ont également été organisées par visioconférence, exprimant leur «réprobation face aux massacres et aux crimes atroces, perpétrés contre les enfants de Ghaza».