Depuis samedi dernier, la galerie Mohamed-Racim à Alger accueille une exposition d’art intitulée «Trésors de l’art orientaliste» présentant aux amateurs de ce courant artistique une variété de peintures rares réalisées par de nombreux plasticiens européens. Les peintures exposées, au nombre d’environ 90, sont des créations originales appartenant au collectionneur d’antiquités algérien Mohamed Sedik Messikh, car elles imitent les éléments du patrimoine culturel authentique algérien dans tous ses aspects sociaux et naturels.
Parmi les œuvres exposées figurent «Les filles de Laghouat et les femmes de la capitale» de Félix Ziam, «Les cueilleurs de blé» de Burton Morris Alexander, «Une paire de panthères algériennes» d’Herzig Yvonne, «La Cour du musée du Bardo» de Séraouine Benjamin Pierre, «Le port d’Alger» de Gustave Lénoux et «Le Chevalier et la fantaisie» de Brondi Mathieu.
L’exposition comprend également d’autres œuvres originales, dont un tableau de la regrettée artiste Baya Mahieddine, qui, selon les organisateurs de l’exposition, est «l’une des premières œuvres de l’artiste au début de sa carrière artistique», ainsi que des œuvres appartenant à un groupe de pionniers de l’art plastique algérien, comme Ahmed Benslimane, Abdelkader Germaz, Mohamed Bouzid et Denis Martinez.
La responsable de cette exposition, Yasmine Messikh, a déclaré : «Après une première exposition de dizaines de tableaux, organisée en juillet dernier dans la même galerie, nous avons décidé d’organiser une deuxième exposition avec d’autres nouvelles peintures dans le but de mettre en valeur les éléments du patrimoine culturel, artistique et naturel algérien.»
En somme, l’exposition «Trésors de l’art orientaliste» mérite un détour avant le 30 novembre à la galerie Mohamed-Racim à Alger.