L’Afrique du Sud, le Bangladesh, la Bolivie, les Comores et Djibouti ont demandé à la Cour pénale internationale (CPI) d’enquêter sur les attaques sionistes à Ghaza.
Selon le communiqué publié sur son site, la Cour pénale internationale (CPI), basée à La Haye, a indiqué que «le bureau du procureur, Karim Khan, a reçu une saisine à cet effet émanant des cinq Etats parties». Dans le communiqué il est expliqué que, «conformément au Statut de Rome de la Cour pénale internationale, un Etat partie peut déférer au procureur une situation dans laquelle un ou plusieurs crimes relevant de la compétence de ladite cour semblent avoir été commis sur le territoire d’un autre Etat partie, en demandant au procureur d’enquêter sur la situation aux fins de déterminer si une ou plusieurs personnes doivent être inculpées pour de tels crimes».
«Le bureau du procureur confirme qu’il mène actuellement une enquête sur la situation dans l’Etat de Palestine», est-il indiqué dans le communiqué. La CPI rappelle que «l’enquête susmentionnée a débuté le 3 mars 2021 et porte sur les crimes de guerre commis le 13 juin 2014 à Ghaza et en Cisjordanie, y compris à El Qods».
La même source a indiqué que, «dès le début du mandat du procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, en juin 2021, le magistrat a mis en place pour la première fois une équipe qui se consacre spécialement à faire avancer l’enquête sur la situation dans l’Etat de Palestine. Cette équipe est chargée de collecter, préserver et analyser des informations et des communications des principales parties prenantes en relation avec les crimes perpétrés en Palestine».
«Le bureau du procureur a collecté un volume important d’informations», est-il ajouté dans le communiqué de la CPI. «Les fonctionnaires du bureau du procureur poursuivront leurs efforts pour se rendre dans l’Etat de Palestine afin de rencontrer les survivants, d’entendre les organisations non gouvernementales et prendre contact avec les interlocuteurs nationaux concernés», selon la même source.