Aujourd’hui a été marqué par le coup d’envoi de la première édition du Salon international des dattes à Alger, organisé au prestigieux Palais des expositions (SAFEX), et se déroulant jusqu’au 18 novembre.
L’événement, qui réunit plus de 150 exposants représentant divers acteurs et intervenants du secteur des dattes, est une initiative conjointe avec la Chambre nationale d’agriculture (CNA), en collaboration avec l’Organisation arabe du développement agricole (OADA).
La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, en présence des membres du Gouvernement, d’ambassadeurs et de membres du corps diplomatique accrédités en Algérie, ainsi que la présidente de l’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger (APW).
Le Salon rassemble une diversité d’acteurs du secteur, comprenant des producteurs, des entreposeurs, des conditionneurs, des transformateurs et des exportateurs. Des participants étrangers, venus de pays tels que la Libye et l’Irak, ont également enrichi cette rencontre internationale, dédiée à la promotion et à la valorisation des dattes algériennes.
A cette occasion, le ministre de l’Agriculture, Abdelhafid Henni, a annoncé «le lancement, à partir de la saison 2023-2024, d’un programme de plantation d’un million de palmiers, en tenant compte de la biodiversité abondante de nos régions sahariennes».
«Il a été recensé 1 000 variétés de dattes, en impliquant tous les acteurs, en particulier les Institutions de recherche, de développement, et de formation relevant de notre secteur ou d’autres», a-t-il ajouté.
La filière des palmiers, un élément important dans la politique de développement agricole et rural
Le ministre de l’Agriculture a souligné, lors de l’inauguration du Salon international des dattes, que «la filière des palmiers est devenue un élément important dans la politique de développement agricole et rural, compte tenu de son poids économique significatif». Ajoutant, que «cette filière génère des revenus en devises, grâce à l’exportation des dattes et joue un rôle essentiel dans l’alimentation, ainsi que dans divers secteurs de l’industrie alimentaire et des industries traditionnelles».
Le ministre a également souligné, que «le plan de développement du secteur, agricole et rural, jusqu’en 2030, a consacré un programme important pour le développement de la richesse des palmiers, en intensifiant et en diversifiant la culture des palmiers, par de nouvelles plantations, afin d’augmenter la production et répondre à la demande croissante, tant au niveau du marché national, que de l’exportation. Mais aussi à améliorer le rendement et valoriser les dattes, de toutes sortes, en particulier en les faisant connaître, ainsi que la promotion d’autres variétés de dattes, en plus de celles connues du grand public, dans le but de diversifier l’offre sur le marché intérieur et extérieur».
Il a déclaré, que «la culture des palmiers concerne presque la totalité des investisseurs agricoles dans les régions du Grand Sud, avec des variations dans les modes de production et les variétés plantées. Parmi les principales régions productrices, on trouve : El Oued, Oued Righ, le bassin de Ouargla, la vallée du Mizab, etc…».
Le ministre Henni a souligné, que «l’Algérie compte actuellement 19 196 088 palmiers, dont 390 521 sont en production».
De plus, il a annoncé, que «la production nationale de dattes est restée stable, à environ 11 millions de quintaux au cours des deux dernières années, en 2021 et 2022, en plus de la production brute de dattes, qui contribue à la diversification de l’économie nationale».
Il a ajouté, que «ce secteur offre également de nombreuses opportunités d’investissement, le long des chaînes de valeur, en raison des énormes possibilités qu’il offre pour la création de petites entreprises, dans la valorisation des dattes à faible valeur commerciale, ainsi que des produits dérivés des dattes, et même des résidus de palmiers».