La Déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Cherfi, a réaffirmé, ce lundi, l’engagement continu de l’Algérie à défendre les droits des Enfants et à les préserver des dangers qui les guettent.
Lors d’une table ronde sur le renforcement de la coopération et de la coordination entre toutes les parties impliquées dans le système de justice pour les enfants et leur protection en Algérie, organisée par l’Organe national de la protection et de la promotion de l’enfance (ONPPE), en coordination avec l’Organisation internationale pour la réforme pénale (OIRP), Mme Cherfi a souligné, que «l’engagement de l’Algérie demeure constant, dans la fourniture des garanties nécessaires pour promouvoir les droits des Enfants et les protéger contre toutes les formes d’agression et de menace, en mobilisant les ressources financières requises et en investissant dans le capital humain, tout en engageant toutes les parties prenantes».
Elle a également mis en avant «le rôle actif de la société civile dans le domaine de l’enfance, en accompagnant les efforts de l’État pour protéger les droits de cette frange», tout en insistant sur la nécessité de «coordonner les efforts, en vue de prévoir de nouvelles approches, pour faire face aux défis actuels et futurs».
Cherfi a souligné, que le respect des droits de l’Homme, en général, et des droits de l’Enfant, en particulier, «est profondément enraciné en Algérie, découlant de nos valeurs généreuses et de notre Histoire révolutionnaire riche en hauts faits et en luttes pour la liberté et la dignité humaine, ainsi que pour la défense des causes justes».
En ce qui concerne la situation dans la ville de Ghaza, elle a souligné, que «l’agression sioniste viole les droits des Enfants et les accords et traités internationaux, en particulier les droits des Enfants à la vie».
De son côté, la directrice régionale de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), de l’OIRP, Taghreed Jabr, a salué l’expérience de l’Algérie en matière de protection des droits des Enfants, notamment sur le plan législatif.
En ce qui concerne la situation en Palestine, elle a qualifié l’agression sioniste de «génocide et crime contre l’humanité», en soulignant que «des milliers de civils innocents, y compris des enfants, perdent la vie chaque jour, en utilisant des armes internationalement interdites».
Elle a souligné dans ce contexte, la nécessité de «mettre en place de nouveaux mécanismes internationaux, capables de protéger les enfants, en particulier dans les conflits et dans les circonstances difficiles que traverse Ghaza», exprimant «son regret face à l’échec des efforts internationaux visant à fournir de l’aide aux Palestiniens et à mettre un terme à cette agression meurtrière».