«La Guerre de libération a détruit le mythe de l’Armée invincible de la puissance coloniale et ce, grâce à la foi du peuple algérien, à sa volonté et à sa détermination à vaincre l’occupant et à se défaire des chaînes de l’esclavage», a écrit la revue El Djeich, dans son dernier numéro du mois de novembre.
L’éditorial intitulé «Epopée de Novembre, épopée des peuples», est longuement revenu sur la célébration du 69e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution du 1er Novembre, car «lorsqu’une poignée des meilleurs fils de l’Algérie décida de déclencher la glorieuse Révolution libératrice, elle était loin de s’imaginer que celle-ci allait profondément marquer la conscience mondiale, et qu’elle serait, plus tard, classée comme l’une des plus grandes Révolutions du XXe siècle, et même la plus grande de toutes».
La revue a ajouté, dans le même contexte, que «l’unique préoccupation des artisans de Novembre était alors d’affranchir le pays d’une odieuse colonisation de peuplement, qui s’est greffée au cœur de la Patrie, et qui est restée en travers de la gorge des Algériens, pendant plus de 130 ans».
L’article a noté, que «la grandeur de notre guerre ne réside pas seulement dans le ralliement du peuple algérien autour d’elle et dans la réalisation, par l’Armée de libération nationale, de hauts faits d’armes qui ont ébloui le monde, mais s’explique aussi par le fait, qu’elle a changé, de l’avis unanime de tous, historiens, hommes politiques, observateurs et peuples du monde, le cours de l’Histoire».
El Djeich a également fait référence aux déclarations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a dit que «la célébration du 69e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution libératrice, nous offre l’agréable opportunité de nous remémorer, en cette date symbolique et avec beaucoup de fierté, les sacrifices consentis par le peuple algérien, durant sa lutte armée contre l’hégémonie coloniale qui avait comme doctrine de s’éterniser sur notre Terre bénie, avant d’être anéantie par des révolutionnaires épris de liberté, qui ont embrassé le djihad et balisé, le 1er Novembre 1954, la voie empruntée par les vaillants Héros, vers la victoire ou la mort en martyr».
«La position de notre pays restera la même, jusqu’à ce que le peuple palestinien soit rétabli dans ses droits spoliés»
S’agissant de la question palestinienne, l’une des principales pour les dirigeants et le peuple algériens, la revue a précisé dans son édito, que « tous les indicateurs et les faits montrent, que «l’occupation sioniste a planifié sa liquidation, comme le traduit le génocide perpétré contre les civils palestiniens, en particulier les enfants et les femmes, en violation flagrante de toutes les normes et conventions internationales».
En cela, «elle se rend coupable de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité, crimes rendus possibles tant à cause de l’incapacité du Conseil de sécurité et des Nations-unies à imposer la solution à deux Etats, qui bénéficie d’un consensus international, que par certaines positions internationales honteuses, qui ignorent à dessein les faits et refusent de rendre justice au peuple palestinien».
A cela s’ajoute «l’alignement total des médias occidentaux aux côtés de l’entité sioniste, et qui ont recours au double langage, et au deux poids, deux mesures» dans le traitement de la juste cause d’un peuple qui lutte, depuis plus de 75 ans, pour recouvrer son droit légitime à établir son Etat indépendant».
La revue n’a pas manqué de rappeler la position ferme de l’Algérie, face à la cause palaisienne : «Notre pays, le premier au monde à reconnaître l’Etat palestinien lorsque le défunt président palestinien, Yasser Arafat, a proclamé sa création en Algérie, le 15 novembre 1988, reste ferme dans sa position, issue des principes de sa Révolution, qui est le recouvrement par le peuple palestinien, de ses pleins droits, comme l’a souligné le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.»
El Djeich a précisé, que «il n’y a pas une paix durable au Moyen-Orient, sans une solution juste de la question palestinienne», rappelant la déclaration du ministre des Affaires étrangères aux Nations-unies, en mettant à nu le projet sioniste, visant la liquidation définitive de la question, en n’offrant au peuple palestinien, que l’alternative du choix, entre la soumission au fait accompli, c’est-à-dire la renonciation volontaire à sa terre, et à ses droits légitimes, ou son extermination.
«Outre la position officielle ferme de l’Algérie face aux souffrances continues endurées par le peuple palestinien, aux crimes méthodiques et aux violations criminelles répétées de l’occupation sioniste, les Algériens ont également exprimé leur soutien aux Palestiniens, lors de marches massives, à travers l’ensemble du territoire», ajoute la revue, en réaffirmant, que «la cause palestinienne reste celle de l’Algérie, et que la position de notre pays restera la même, jusqu’à ce que le peuple palestinien soit rétabli dans ses droits spoliés».
L’Edito relève, à cet égard, que «la position de notre pays, aux côtés de la Palestine, est l’expression de l’affirmation du droit face à la coercition, l’oppression et la spoliation des droits nationaux, d’un peuple qui ne demande rien d’autre que de vivre en paix sur sa terre».
Dans cette optique, ajoute l’édito d’El Djeich, les déclarations du général d’Armée, Saïd Chanegriha, chef d’Etat-major de l’Armée nationale populaire (ANP), à l’occasion du 69e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution libératrice, qui a déclaré qu’«en cette mémorable date historique, je tiens à souligner que «le destin de l’Algérie indépendante, stable, prospère et souveraine, est à présent entre les mains de ses fidèles enfants, qui sont engagés et, plus que jamais, déterminés à suivre le parcours des prédécesseurs et à s’attacher aux principes et aux valeurs immuables qui ont toujours caractérisé notre pays, quels qu’en soient les efforts et les sacrifices à consentir».
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